Le monde Perdu
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L'espoir perdure...mais à quel prix ?
 
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 L'histoire d'un monde Condamné

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Gabrielle
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Gabrielle


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MessageSujet: L'histoire d'un monde Condamné   L'histoire d'un monde Condamné Icon_minitimeMar 29 Aoû - 9:19

« Ecoutez bien cette histoire les enfants, car c’est sans doute la première et dernière fois de votre existence que vous l’entendrez. Il ne s’agit pas là d’un conte, ou d’une légende comme on en invente tant pour amuser le peuple pendant les longues soirées d’hiver. Non, ce soir, je vais vous raconter l’histoire de vos parents et de vos grands-parents avant eux, la mienne, et la votre également… ce soir, vous allez entendre l’histoire de notre monde. »

Autours du vieil homme à la voix chevrotante, plus un bruit ne se faisait entendre. Même le feu qui crépitait joyeusement jusqu’à il y a quelques secondes encore semblait s’être tût, frissonnant à l’idée de ce qui allait suivre.

« Le plus étrange, c’est que notre histoire à tous commence le plus simplement du monde, dans un petit bourg tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Ce petit bourg n’existe plus aujourd’hui, et même son nom a fini par être oublié. Pourtant, il a bel et bien existé, cela je peux vous le certifier. Il était comme presque tous les autres village de notre pays à cette époque : ni réellement pauvre, ni réellement riche, mais diriger par un couple de petits bourgeois aimant leurs terres et les paysans dont ils avaient la charge. Et ils étaient aimés et respectés en retour. Chacun leur souriait lorsqu’il les croisait. L’homme était admiré de tous pour sa bravoure dans les situations périlleuses et sa force physique. La femme quand à elle était enviée pour sa grande beauté, et sa grâce toute naturelle. Et lorsqu’elle tomba enceinte, chacun se réjouit à l’idée de voir naître un nouveau seigneur, sans doute aussi droit et beaux que l’étaient ses parents. Effectivement, la petite fille qui naquit de cette union était une pure merveille. C’était un bébé si adorable que toutes ses nourrices en étaient folles, et sa mère plus encore. Elle fut entourée et choyée comme bien peu oseraient même en rêver, et les premières années de son existence se passèrent dans l’amour et la douceur d’un foyer comblé.
Mais chacun sait que le bonheur est capricieux, et qu’il n’aime pas rester trop longtemps auprès des mêmes personnes. Alors qu’elle entrait dans sa cinquième année, la petite fille s’affaiblit soudain. Rapidement, son teint de pêche devint terne, ses cheveux perdirent de leur éclat, son souffle ne fut plus suffisant pour lui permettre de gambader comme le faisaient les enfants de son age. Un médecin venu de la ville annonça une maladie de naissance, incurable bien sûr qui plongea tous le village dans une profonde consternation. On fit tout ce qu’on pouvait pour tenter de la guérir : les sorcières et les rebouteux vinrent à son chevet, les médecins lui firent avaler nombre de fioles énigmatiques, chaque grand-mère du village lui offrit son plus puissant remède, on sacrifia même des agneaux à la nuit tombée sur un autel dédié aux anciennes croyances. Mais rien n’y faisait : la petite sombrait lentement. Ses parents étaient inconsolables. Sa mère surtout, perdait peu à peu la raison. A force de chercher à tout prix quelque chose qui pourrait sauver sa précieuse enfant, elle en vint à concevoir une idée aberrante. Son époux d’abord fut horrifié, mais plus les jours passaient et plus il voyait sa descendante souffrir. Lui-même finit par céder aux arguments de sa femme et aux râles épuisés de l’enfant.
Alors on envoya un coursier jusqu’à la lointaine forêt de Wersfalt. Ce nom ne vous dit rien ? Il est vrai qu’elle est plus connue sous le nom de Forêt des Damnés. C’est là que la sordide race des Vampires avait été exilée depuis des siècles. Ils vivaient en reclus, partageant les quelques proies qui s’aventuraient dans leur domaine avec les Lycans, eux aussi bannis. Le coursier pourtant parvint à transmettre son message avant d’être dévoré. Un vampire l’entendit et, lassé par cette vie d’errance, il décida de répondre à cette annonce si alléchante. Le sang d’enfant était un met rare et délicat qu’il n’avait plus goûter depuis longtemps…
On lui présenta l’enfant, agonisante, et il ne put s’empêcher de sentir la faim le tenailler devant ce cou pâle et apétissant. Pourtant, il ne devait pas la vider de son sang. Il lui fallait simplement la mordre pour lui transmettre l’immunité des vampires, celle qui leur permettait de traverser les années sans souffrir d’aucune maladie. Et c’est ce qu’il fit, en contrepartie de beaucoup d’or et du droit de passage sur le territoire. Le père de l’enfant ne put s’empêcher de détourner les yeux en voyant l’immonde créature se pencher sur sa propre petite fille, la chair de sa chair, et les doutes l’envahirent. Si seulement il avait su alors l’erreur qu’il venait de commettre !! A cause de l’amour aveugle de cet homme et de cette femme, le monde allait bientôt sombrer dans la folie, et devenir ce qu’il est aujourd’hui.

Car bien sûr, l’enfant se rétablit. Son teint resta un peu pâle, mais elle retrouva toutes ces qualités qui avaient fait d’elle la petite princesse de ce village. Chacun s’efforça d’oublier le passage du vampire, et comme les années passaient sans incident, on y arriva très bien. Pourtant, plus la petite fille grandissait et plus elle souffrait de trop s’exposer au soleil. Elle s’enferma de plus en plus souvent dans la bibliothèque, dévorant avec passion les ouvrages racontant la terrible guerre contre les vampires. Des poules commencèrent à disparaître, puis ce furent des cochons et même des vaches entières. Personne ne s’en formalisa, pensant tout simplement à un animal rôdeur. Puis un jour, ce fut au tour des humains. L’idiot du village, puis la vieille sorcière, la bonne du château… L’inquiétude gagnait jusqu’aux enfants, et l’on n’osait plus sortir de chez soi sans trembler et sans protection. Jusqu’à ce que la nourrice de notre si charmante petite fille entre un jour dans sa chambre en pleine nuit, soucieuse de savoir sa fenêtre ouverte alors qu’une bête menaçante rôdait au dehors. Ce qu’elle vit alors lui arracha un tel cri que tout le château en fut éveillé. Ce cri, le dernier de la pauvre femme, n’évoquait pas seulement la surprise, ou la détresse, mais également la douleur sincère et le désespoir d’avoir perdu ainsi son adorable petite maîtresse. Celle-ci venait en effet de dévoiler sa véritable nature en tuant ses propres parents pour se gorger de leur sang frais. Barbouillée de sang, deux canines menaçantes pointant dans son sourire, elle quitta le château cette nuit-là, après s’être gorgé du sang de tous ceux qui n’avaient pas su le quitter assez tôt.

Et c’est là que notre histoire prend un tour dramatique. Qui sait si notre destin à tous n’aurait pas été autre si le chemin de l’enfant n’avait pas croiser celui d’un autre vampire pour la mener avec lui jusqu’à ceux qu’elle considérait maintenant comme son « peuple ». Révoltée par leur condition d’exil, elle résolut de rendre à cette race l’honneur et la distinction qu’ils méritaient selon elle. C’est à cette période qu’elle décida de se faire appeler Hell, du nom de la célebre déesse des enfers, ancienne amante de Satan. Cela lui prit bien des années mais qu’importe, le temps ne lui était pas compté. Si il l’avait fallu, sans doute aurait-elle médité la vengeance de son peuple pendant l’éternité… Toujours est-il que la solution lui apparut un jour, cachée dans un vieux livre poussiéreux : le sceptre de 7 ! »

Le Vieillard avait prononcé ces derniers mots avec une intensité toute particulière qui fit sursauter plusieurs personnes de l’auditoire. Mais nul ne dit mot, attendant impatiemment, et avec crainte il est vrai, la suite de l’histoire.

« Je vois que certains d’entre vous en ont déjà entendu parler, n’est-ce pas ? Et bien oui, ce que l’on raconte est vrai, notre si grande reine tient bien son pouvoir d’un bâton à l’apparence simpliste, mais qui lui confère pourtant d’immenses pouvoirs… Car le Seigneur, dans sa grande sagesse, décida de créer 7 races pour gouverner ce monde qu’il avait prit tant de plaisir à modeler. Trois seraient maléfiques : les Vampires, les Lycans et les Démons. Trois devaient être bénéfiques : les Anges, les Elfes et les fées. Et la septième resterait neutre, pour qu’aucun camp ne domine l’autre. La septième race, la race des humains.
Mais même Dieu n’est pas naïf au point d’ignorer qu’un si bel équilibre est fragile, et que ses propres créations pouvaient un jour cesser de lui obéir. Alors il décida de créer deux sceptres. Sûr chacun d’eux, sept emplacements où pouvaient s’insérer les Pierres. Vous l’avez sans doute compris, une pierre pour chaque race. Ou plutôt deux pierres pour chaque race, puisqu’il en fallait une par sceptre. Ces pierres possédaient le pouvoir ultime sur tous les membres de leur race : le droit de vie ou de mort, mais également celui de soumettre à la volonté du possesseur du sceptre chaque Lycans, anges ou elfes de son choix.
L’un des sceptres échus à Satan, afin que le Bien et le Mal restent en équilibre. Les années, les décennies, les siècles puis les millénaires passèrent, transformant l’histoire en légende, puis la légende en mythe, jusqu’à ce qu’elle soit presque complètement oubliée. Les Pierres s’égarèrent, et les Sceptres également.

Hell pourtant, réussit à retrouver leur trace. Formidable oratrice, elle parvint à convaincre la grande majorité des Vampires à la suivre dans sa quête au pouvoir. Utilisant tous les stratagèmes possibles et inimaginables, elle parvint à entrer en possession du Sceptre de Satan, ainsi que de plusieurs Pierres : celle des fées tout d’abord. Sa première action fut de détruire presque entièrement cette race, afin de déséquilibrer le Bien. Ce fut un carnage épouvantable : partout dans le monde, de pauvres petites créatures innocentes et sans défenses s’effondraient, en proie à de terribles souffrances. Elles mouraient en hurlant, les yeux exorbités, aux pieds de passants totalement impuissants. Ravie, jubilant, Hell décida ensuite de permettre à certaines d’entre elles de survivre, pour voir la crainte dans les yeux à chaque fois qu’elles croiseraient sa route. Sa vanité fut la seule chose qui sauva les pauvres créatures. Celles-ci, traumatisées sans doute, s’enfoncèrent bientôt dans les forêts les plus sombres pour se faire oublier, et ne plus avoir à subir à nouveau un tel châtiment.
Puis Hell, usant de son charme légendaire, trouva l’une des Pierres des Vampires, s’assurant ainsi le complet soutien de son peuple. Elle parvint ensuite à créer une alliance avec les Lycans, une espèce aussi rejetée et méprisée que la sienne. Ensemble, ils jaillirent soudain des forêts, alors que nul n’y était préparé. Ils fondirent sur les foules en une armée aussi sanguinaire que bien organisée. Des villes entières furent dévorées, et le sang ruissela pendant plusieurs jours dans les ruisseaux de notre monde. Vampires et Lycans avaient pris le pouvoir en s’alliant, et ne comptaient pas en rester là. Car le pouvoir ne leur suffisait plus : il leur fallait un asservissement totale, une domination qui ne pourrait jamais être remise en cause. Ils entreprirent donc de tuer méthodiquement chaque ange ou elfe qui se trouvait sur leur chemin, Hell ne pouvant les détruire sans leurs Pierres. La plupart furent obligés de fuir, ou bien de se ranger du côté du mal. La plupart furent obligés de fuir, ou bien de se ranger du côté du mal pour survivre ou protéger leur famille. C’est ainsi qu’apparurent de nouvelles races telles que les Anges Déchus ou les Elfes noirs. Certains d’entre eux sont profondément contaminés par le mal, mais d’autres ne font que donner le change, en regrettant tous bas ce qu’ils doivent faire…

Les anges alors se réfugièrent dans le seul endroit où ils étaient inaccessibles : le Ciel. Hell fut furieuse. Elle se remit en cherche des autres pierres, tandis que les anges et les elfes vivaient reclus, n’osant se déplacer que dissimulés, comme s’ils devaient avoir honte de ce qu’ils étaient. Bon nombre comprirent alors ce qu’ils avaient fait subir aux Vampires et aux Lycans, et voulurent s’en repentir auprès de Hell, qui se faisant maintenant appeler la Grande Reine. Et, pour notre malheur à tous, elle trouva ce qu’elle cherchait et bien plus encore. La Pierre des Lycans entra en sa possession, personne ne sut jamais comment, lui permettant d’asservir définitivement cette race dont le chef commençait à revendiquer une part de pouvoir. Quelques mois plus tard, à peine, elle trouva d’autres esclaves, et ce grâce à deux objets depuis longtemps perdus. Tout d’abord une Pierre, bien sûr. Celle des démons, les êtres bannis sous terre, et enfermé par le grand archange Mikael, qui d’ailleurs y laissa la vie. Mais cette Pierre lui était totalement inutile sans la clef des enfers, qui entra bientôt en sa possession. Ce fut un véritable carnage. Les démons étaient enfermés depuis longtemps, et avaient eu mainte fois l’occasion de ressasser leur vengeance. Ils fondirent sur l’ultime refuge des anges pour une ultime extermination. Un carnage de plus à ajouter au palmarès de Hell. Certains racontent que les anges se battirent avec bravoure jusqu’à leur ultime souffle, et que des ailes blanches tachées de sang tombèrent encore sur Terre pendant plusieurs semaines. Mais cela ne changea rien hélas… les anges à leur tour furent presque totalement exterminés, et le peu d’entre eux qui a survécut se cache aujourd’hui. Car le simple fait d’être ce qu’ils sont les condamne à mort. Et la milice que Hell a mise en place les traque impitoyablement, eux et tous ceux qui pourraient menacer son pouvoir si durement acquis. Cela dure depuis plusieurs siècles maintenant, si bien que presque tout le monde a oublié les temps reculés où les enfants pouvaient sortir jouer dans les rues sans se retrouver sur la table d’un palais pour l’orgie des Vampires. Maintenant, les anges, les elfes et les fées ont presque disparus tandis que les Lycans, les Vampires et les démons se repaissent de chair humaine sans retenue, sans personne pour les défendre. Certains trouvent ça normal, et prient même pour être mordus et devenir l’un d’entre eux… Voila, mes enfants, l’histoire d’un monde où le Mal à gagné, et ceux, parce que nous avons eut trop confiance en nous, et que nous avons oublié que le bonheur ne s’hérite pas, mais il se mérite. Lorsque le besoin s’est fait sentir, personne n’a voulu prendre les armes et défendre la liberté des autres. Nous en voyons aujourd’hui les conséquences. Ce monde abject, où les orgies succèdent aux orgies, où des cadavres sont retrouvés, déchiquetés, chaque matin au coin des ruelles, c’est le nôtre à présent. Et nous devons vivre avec, quoiqu’il nous en coûte, en essayant toutefois de nous souvenir qu’il fut un temps, autrefois, où les choses ne se passaient pas de la même façon »
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Gabrielle
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MessageSujet: Re: L'histoire d'un monde Condamné   L'histoire d'un monde Condamné Icon_minitimeMar 29 Aoû - 13:50

Les dernières paroles du vieil homme laissèrent comme un vide dans la petite pièce, pourtant emplie par une bonne dizaine de personnes. Chacun se rendit alors compte qu’ils étaient restés suspendus à ses lèvres un long, un très long moment, incapables de bouger. Chacun frissonna, non de froid puisqu’un feu vif éclairait encore la pièce, mais de peur, et aussi un peu d’un autre sentiment difficile à identifier : le regret sans doute… Ce soir, on leur avait offert d’entendre enfin la vraie histoire de leur monde. Et même si certains passages avaient sans doute perdu de leur véracité, ils ne pouvaient douter des paroles du Vieil Homme. Ils se surprirent eux-mêmes à essayer d’imaginer un monde où il y aurait autant d’anges et d’elfes que de démons et de lycans aujourd’hui. Un monde où personne ne viendrait chaque mois recommander son du de viande fraîche en sélectionnant les plus beaux enfants…

Le Vieillard toussa légèrement dans sa barbe, comme si le simple fait de raconter cette histoire l’avait épuisé. Puis il se leva pesamment et se dirigea à pas mesurés vers la chambre qui lui avait été offerte pour la nuit. Alors qu’il passait devant une petite fille, celle-ci leva vers lui un regard dont les yeux d’un bleu limpide lui firent chavirer le cœur. Elle tendit en avant une petite pâle et fragile pour attraper celle, parcheminée de ride, du conteur.

«Dites Monsieur, c’est vrai l’histoire de la Résistance ? »

Chacun retint son souffle, conscient du risque encouru. Il était interdit de parler de cette prétendue résistance, et la punition pour un tel acte pouvait être la mort. Ou pire encore… Mais personne n’osa réprimander l’enfant. De toute façon, ils en avaient déjà trop entendu. Le vieillard l’observa un long moment avant d’ouvrir la bouche, non sans un brin d’hésitation.

« Oui ma petite, c’est bien vrai. Et c’est plus que encore : c’est notre ultime espoir. Lorsque la flamme de la Résistance s’éteindra, alors plus rien n’empêchera Hell de nous détruire. Car qui sait jusqu’où ira son imagination malade… »

Devant les regards insistants, il se rassit.

« Je vous l’ai di, presque tous les anges ont été détruits. On ne sait pas combien il en reste, mais une chose est sûr, il ne reste qu’un seul et unique archange. Une seule serait plus exacte, puisqu’il s’agit d’une femme. Seule survivante des archanges venus affronter Hell, elle parcourt ces terres depuis aussi longtemps que l’Impératrice elle-même et tente de rassembler les survivants derrière elle, mais également de pousser les humains à se rebeller. Les Résistants sont partout, invisibles et insaisissables comme des ombres. Par leurs actions de sabotage, ils rendent la Vampire folle de rage. D’après les rumeurs, elle aurait même créé la Milice Noire, cette section secrète de la Milice, uniquement pour les contrer. Parfois ils prétendent avoir pris des résistants, mais bien souvent il ne s’agit que de pauvres bougres tirés au sort pour servir d’exemple.
Il semble d’ailleurs que, plus les années passent, plus le nombre des résistants augmente. Et ils ne sont plus seuls. De nombreuses personnes, sans réellement s’engager, les aident et les informe. Le bruit court que même quelques Vampires et quelques Lycans se seraient joints à eux. Mais je ne puis vous en dire plus, ma connaissance de ce monde ayant ces limites, comme toute chose d’ailleurs. Sur ce, je vous souhaite à tous une bonne nuit, et faites que perdure l’espoir. »
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