Le tour du propriétaire

Il pleuvait et l'avenue était quasimment innondée. Avec ses grosses bottes, l'homme encapuchonné avancait d'une démarche décidée. Après avoir rugit d'un raclement de gorge qui aurai fait fuir un lion, l'homme crachat dans l'eau sale. Il ouvrit la porte de "l'Hôtel du Bon Mort-Vivant".

Le hall d'entrée était propre et bien tenu, le vent et la pluie battaient fort sur les vitres et donnaient à ce petit feu de cheminée une chaleur conviviale et acceuillante. Le petit bureau était bien tenu avec une petite bougie et des papiers en ordres. Le petit salon sur la droite était composé de trois canapés de cuir. Enfin, un escalier de bois, du chêne peut être, montait vers la droite. Ce ne fut que plus tard que l'homme remarqua un escalier bien plus menacant au fin fond de la pièce qui descendait vers les caves.

Le gros homme se mit à monter l'escalier de bois. Le tout était lustré et pas une poussière ne venait briser l'homogènéité du lieu. Le simple couloir donnait sur une dizaines de chambres toutes orientées vers la rue. Au fond, un escalier minuscule montait vers le grenier. L'homme ne s'avancat pas plus loin mais décida d'aller visiter une des chambres.

La pièce était petite, ornée d'une simple fenêtre donnant sur la rue morne et froide. Un simple lit était placé le long du mur droit, une commode avoir trois tiroirs prenait une petite place sur le mur de gauche. Au fond, dans l'angle, se tenait un petit bureau fonctionnel avec un encrier vide et une bougie éteinte. Satisfait, l'homme ressortit.

Toujours personne au rez-de-chaussez, l'homme décida d'aller voir ce qu'il y avait dans les caves. L'escalier était arbrupt et sombre, seule une petite bougie blâfarde éclairait ce couloir long de plusieurs mètres. Il arriva dans un couloir long d'une trentaine de mètres avec une quainzaine de chambres de chaque côté du corridor. Sur chacune d'elles, un signe satanique, sans doute un quelconque emblème impérial de Hell. Sans aucune peur, l'homme entra dans l'une des pièces.

C'était une chambre. Mais pas une chambre d'humain. Aucune lumière ne venait éclairer la petite pièce et seule la lumière de la bougie de l'escalier éclairait les lieux. Du sang sec sur les murs et autant d'insignes impériaux onrmentaient les parois froides et mornes. Le lit semblait avoir connu de nombreuses lacérations. L'homme apperçut un reste de bras humain en décomposition, il s'empressa de s'en emparer pour le jeter sommairement à la poubelle du couloir, sans aucune crainte ou signe de peur, ceci le plus naturellement du monde. Il referma la porte d'un air satisfait.

Une fois revenu au rez-de-chaussez, il s'empressa d'aller jeter un oeil sur les papiers des relevés de comptes. Ceux ci étaient positifs et la clientèle était régulière. C'est alors qu'une silhouette apparut devant lui.

L'homme découvra son visage et prit la parole.

- Je suis Raymond Lafosse, nouveau propriétaire de cet établissement. Vous êtes ici chez moi ! Et vous, qui êtes vous ?

Xakela n'aimait pas la pluie, mais alors aps du toutnla pluie, ni l'eau d'ailleur, c'est pourquoi pour arriver à l'Hôtel elle s'était enfermée dans une sorte de boule de feu affin que les gouttes d'eau s'évapore avant même d'avoir toucher le cercle fumant. Elle s'était précipité dans cette Hôtel humain, choses, ou être vivant comme vous préfèrerez les appelé qu'elle trouvait succulent. Elle était donc entrée ici pour se reposer quelques heures en attendant que al pluie cesse et de reprendre sa route. Lorsqu'elle pénétrait dans l'Hôtel plus aucunes flammes ne paraissaient autour d'elle, elle avait l'air d'une femme plutôt normale, d'ailleur le gérant n'avait pas vu les flammes il était bien trop concentré sur ses papiers.

L'Hôtel paraisait dans un état satisfaisant ni trop chic ni aps assé, il lui conviendrait parfaitement pour le moment. Mais de toute façon elle ne tarderait pas trop par ici. Ce qui plu à la démonne était le feu qui crépitait dans la cheminée, elle ne pu d'ailleur s'enpcher de le lorgner quelques instants et biensur de lui redonner un peu de vigueur sans que cela ne apraissae aux yeux de l'humain. Les canapés de cuirs paraissaient bien confortablent, et lorsque la reine des démons aurait prit ses humbles apparetements elle viendrait surement perdres ses pensées ici dans ce petit salon si cela lui était permit.

Le lieu était assé simple, un peu trop de bois mais si jamais on lui cherchait trop d'ennui elle pourait facilement mettre le feu en ces lieux affin qu'on lui fiche la paix. Lorsque son regard revint sur le comptoir l'homme avait levé la tête et lui adressait la parole simplement mais assé aimablement ç son gout, elle reprit après lui:

- Je suis de passage et souhaiterais louer une chambre, êtes vous ouvert?

Devant l'humain se dressait une grande jeune femme au visage fin, pâle, n'acceuillant aucun sourir. Elle avait les yeux des ténèbres, son regard était foudroyant et très profond, on pouvait s'y perdre comme dans la nuit noir. Cette jeune femme avait de long cheveux blanc/gris soyeux, qui lui tombe jusqu'aux mollets, qui semblaient légèrement vivant on pouvait de légères mèches bleu s'y parsemés. Elle porte sur sa tête une coiffe avec des dorures, vêtu d'une longue tunique noir à bordures e or, et des cuissardes noir. Elle avait un ceinturon accroché à la taille auquel était attaché un foureau, dans lequel une longue épée était rangée. Cette jeune femme était élégante et avait un gout certain pour s'habiller, ici le tavernier ne pouvait avoir aucun suspect sur ses origines démoniques.

Une jeune femme certes. Une guerrière, à en juger par le fourreau de son épée. A côté de cette lame, le petit couteau de Raymond semblait bien ridicule. Mais qu'importe : un client se présentait, et des pièces d'or allaient être déboursées !

- Bien sûr, nous sommes ouverts... désirez vous passez la nuit, ou simplement passer la soirée ? Bien entendu, nous proposons une large variété de servi...

Raymond s'arrêta. Il était comme stoppé net dans son élan, coupé par une sorte de force que dégagait cette étrange femme, mais la force de volonté du tavernier et sa foi en l'Or le poussèrent à poursuivre.

- Hem... Quelque soit ce que vous recherchez, vous le trouverez ici. Les chambres pour les humains sont à l'étage et coûtent 8 pièces d'or. Le petit déjeuner est en supplément pour 2 pièces d'or, servi le matin dans le hall.

Il se gratta la barbe mal taillée se éternua bruyemment dans un mouchoir beige qui jadis était blanc...

- Autre chose... nous ne faisons pas crédit.

Le tavernier était bien un humain, le démonne ne pouvait douter sur ses origines, bien bouru, ne voyant que l'argent dans tous ce qu'il regardait, il avait tout de même l'intelligence de décrire son établissemnet et ses services, de laisser planner un sous entendu sur ces services. Mais de toute façon les humains mise à part être de vrai filou, se valoriser sans cesse et être omnubilés par l'argent elle ne voyait rien d'autre pour les qualifier. A ces yeux ce Tavernier n'était qu'une race inférieur mais se gardit d'afficher quelconque préjuger ou signes de mépris dans son attitude ou dans ses expressions.

"Quelques heures, le temps de me reposer et que cette pluie cesse."

D'un geste vif et discret elle plongea sa main dans une de ses poches, trifouilla rapidement son contenu. Elle s'avança près du comptoire d'un pas décidé et avec une certaine élégance, ses bottes ne claquaient pas au sol comme la plupart des bottes féminines, non elle n'émétait qu'un bruit sourd très étoufé, tout en fixant le tavernier du regard. Elle fit balancer ses cheveux sur le côté et ressortit sa main de sa poche en la tenant fermée et la déposa sur le comptoir sans l'ouvrir.

"Une chambre à l'étage, et l'accès au salon me suffiront, si un jour j'ai besoin de d'autres services je ne manquerais pas de venir te chercher"

La vue de cet homme l'aurait dégoutési elle n'avait été qu'une femme, mais Xakela n'était autre qu'une démonne, une vrai démonne et rien ne la choquait réellement ou ne dégoutait au contraire tout ce qui était répugnant et pouvait faire fuir un humain ou lui faire émettre un sentiment de dégout, d'ennui, de peur ou autre qui soit négatif pour lui la réjouissait.

Personne ne l’avait vue. Tant mieux. La petite silhouette resta cachée un long moment derrière l’un des canapés en cuir, tremblant légèrement. Une cape sombre et déchirée la recouvrait presque entièrement, si bien qu’il était impossible de la reconnaître. Pourtant, un observateur avisé aurait rapidement compris à sa petite taille et sa silhouette maigrelette qu’il s’agissait d’une jeune fille, presque encore une enfant. Ses doigts pâles et fins se serraient convulsivement contre elle, renforçant encore cette impression. Une capuche épaisse, mal taillée et trouée lui cachait presque entièrement le visage et seule une mèche de cheveux blonds en échappait, trahissait sans conteste l’identité de cette silhouette.

Depuis la mort des anciens propriétaires, Niobée avait pris l’habitude de se cacher à chaque fois que quelqu’un entrait ici. On lui avait ordonné de ne pas fermer boutique en attendant un hypothétique acheteur, mais elle avait bien trop peur des vampires et autres démons pour oser se présenter seule au comptoir. Les commerçants du voisinage lui avaient souvent dit qu’avec ses belles joues rondes d’enfant et son corps de jeune femme nubile, elle ferait envie à n’importe quelle créature maléfique avide de sang…ou d’autres choses d’ailleurs. Depuis, elle avait peur… Chaque fois que la porte s’ouvrait en grinçant, elle se cachait et attendait que le visiteur fasse demi-tour, pensant l’hôtel fermé.

Mais cette fois-ci, les choses étaient différentes. Son intuition le lui avait soufflé dès l’entrée de cet homme encapuchonné, comme elle. Son pas conquérant aurait pu le faire passer pour un vampire, ces êtres sournois et qui se croyaient tout permis, mais son ventre redondant et son souffle rauque trahissaient une identité bien plus terre-à-terre. Il devait s’agir d’un humain. Et le fait qu’il fasse le tour de l’hôtel ne fit que renforcer les craintes de la petite fille…

Elles furent définitivement confirmées lorsqu’il s’installa derrière le bureau et se présenta en tant que propriétaire à la nouvelle venue. Le cœur de la petite s’accéléra subitement, elle fut submergée par une panique incontrôlable. Des larmes se mirent à ruisseler sur ses joues tandis que d’affreuses pensées lui traversaient l’esprit. Elle avait peur. Plus peur encore qu’a chaque fois que l’une de ses sordides créatures s’était présentée. Plus peur que lorsqu’elle passait toutes ses nuits seules au milieu d’une ville gangrenée par le mal… Elle ne savait que faire.

Pourtant, il lui fallait bien aller se présenter. Elle n’avait plus le choix. C’est donc une Niobée tremblante et la tête basse qui se présenta derrière la femme étrange, attendant patiemment que son nouveau maître ne daigne se soucier de sa présence.

Le gros Raymond, satisfait d'avoir son premier client, s'empressa de lui donner une clé de chambre de l'étage, la première sur la gauche en arrivant au couloir. Si d'une main il tendait la clé, l'autre se tenait grande ouverte en attendant son dû...

- Madame... Nous ne faisons pas crédit, et ici nous payons avant d'être logé... Sa fera donc 4 pièces d'or...

C'est alors que Raymond apperçut cette petite silhouette derrière la guerrière. Une petite chose vivante encapuchonnée... Une fine mèche de cheveux blonde dépassait de la petite capuche et trahissait la véritable nature de l'enfant. Le tavernier fit alors signe à la guerrière de les laisser seuls, ce bien entendu, après envoir empoché les dites 4 pièces d'or... Il prit une voix calme sans agressivité mais en restant ferme.

- Qui êtes vous, que faites vous dans mon établissement ?

Raphaël marchait depuis un moment sous la pluie qui tombait sans discontinuer. Il avait quitté les grandes plaines aprés l'arrivée innopinée du démon qui avait bien faillit découvrir son existence. Il c'était donc enfuit des grandes plaines, le temps que tout danger soit écarté, il savait que si Hell avait eu vent de ce récit elle ne resterait pas les bras croisés. Il avait donc eu l'idée de se réfugier en ville, dans la capitale, en effet, qui aurait donc l'idée de chercher un ange dans la capitale même. Pour se rendre en ville, il avait dessiner autour de lui l'illusion d'un vieilliard qui marchait le dos courbé. Ce vieillard portait pour unique vétement une grande toge marron à capuche où Raphaël en profitait pour dissumuler son katana. Le vieillard s'appuyait sur un bâton qui n'était autre que Félicitée. Le viellard marchait tranquillement sous la pluie, cela l'apaisait, c'était le signe que Dieu ne l'avait pas oublié. Il s'arrêta soudain devant une grande batisse et leva la tête.

La batisse se révela par la suite être un hôtel, il n'avait pas l'air trés fréquenté malgré son air propre et bien entretenu. Il hesita un instant devant la façade puis se décida à entrer, il lui fallait un lieu de repos car maintenir cette illusion autour de lui le fatiguait de plus il allait finir par devenir suspect à marcher tranquillement sous la pluie. Il entra donc, une légére chaleur lui caressa le visage, un léger sourire se dessina sur les traits du vieillard. Il s'approcha du comptoir où trois personnes étaient en train de parler puis s'arrêta, il ne dit rien et attendit que l'on s'occupe de lui. Il ne fallait surtout pas qu'il attire l'attention, il resta donc debout, en retrait et en silence.

[Raymond Stp ne fait pas agir mon perso merci, je donne les pièces lorsque je le décide une fois que j'ai dis que je te les donnait tu as le droit de les prendre, si je décide de rester dans la pièce tu ne peux m'en chasser]

Xakela prit la clé de sa chambre et releva sa main qu'elle avait posée sur le comptoir, elle la propusa quelque peu et il en sortit 4 pièces d'or, celles-ci firent quelques rotations dans les airs avant de se poser en collone dans la main du tavernier.

"Je me doute bien que vous ne faite pas crédit ce n'est aps une mannière de gagner de l'argent"

La démonne au regard vif, qui parcourait la pièce aperçut une petite silhouette elle devait appartenir à une petite personne assez discrette et timide. On aurait presque dit que celle-ci tremblait. Xakela avait entendu parler de la vente de cet établissement et en tant que chef de race elle se devait de se tenir au courant de tout évènement qui se prouisaient sur le monde. D'ailleur elle avait déjà fait quelques descente à l'hôtel et savait qu'il y vivait une jeune fille, très timide ce devait justement être elle qui se tapissait derrière les grand canapé. La démonne pris les devant du tavernier et de la petite.

"Dite moi mademoiselle pouriez vous m'indiquer où se trouve ma chambre, silvous plait? Il me semble que vous travaillez ici, et comme votre nouveau patron semble trop occuper pour m'indiquer où elle se trouve vous pouriez peut-être m'aider, une fois que vous aurez terminer ce que vou comptié faire, je vais m'installer dans un canapée en vous attendant."

La démonne tourna les talons au tavernier, jeta un rapide coup d'oeil à la porte qui venait de grincer. Elle y vit un veillard, elle ne lui pretta aucune attention particulière, et se dirigea vers la cheminée. De là elle entendait pouvait très bien entendre ce qui se disait à l'entrée, de par la proximité et de par son ouie assé fine.

[Voila j'ai fini, pour ne aps larguer l'un des posteurs merci de poster les uns après les autres soient Raymond, Xakela, Niobée, Raphaël, donc après mon post il faut attendre Niobée, puis Raph et ça reprendra à Raymond, je dis ça pour un meilleur Rp]

[Pour que le RP avance je pense que nous avons assé attendu Niobée donc continuons]

[Alo il y a quelqu'un pour RP ou tout lemonde à déserté le RP???]

[ nop ya toujours quelqu'un mais j'attend le post de Raymond qui est actuellement à Paris pour un tournoi Wharammer 40 k, normalement il devrait pas tarder à revenir faut juste un peu de patience ^^ ]

[désolée du retard !]

Niobée ne put s’empêcher de sursauter violemment lorsque son nouveau maître s’adressa aussi vertement à elle. Ses mains se mirent à trembler de façon incontrôlable tandis que son cou semblait se rentrer encore davantage dans ses épaules. Oh comme elle aurait aimer pouvoir disparaître ! Avoir tous ces pouvoirs magiques devait simplifier la vie… Comme on devait être heureux quand on était puissant ! Malheureusement, elle n’était et ne serait toujours qu’une misérable humaine condamnée à servir un maître qui disposerait entièrement d’elle…

Et pour couronner le tout, voila qu’un autre homme venait de se présenter devant elle. Il était vieux et semblait peu menaçant, mais la timidité et l’inquiétude naturelle de Niobée la firent paniquer lorsqu’il vint se placer derrière elle. Et s’ils étaient tous des démons ? Ainsi encerclée, elle ne pourrait pas s’échapper ! Ils allaient la forcer à participer à leurs jeux monstrueux, et peut-être même la tuer… Ou pire : la condamnée à devenir l’une des leurs, un de ces monstres assoiffés de sang tuant et dévorant les pauvres humains…

Etouffant un sanglot, la petite bonne prit son courage à deux mains pour s’avancer jusqu’au comptoir. Elle baissa la tête avant de baisser son capuchon, dévoilant à chacun une belle chevelure blonde tombant en cascade autours d’un adorable visage de jeune fille à peine sortie de l’enfance. Une petite voix fluette se fit entendre, marmonnant plus que parlant :

« Mon nom est Niobée, je suis la servante de l’hôtel…vo…votre servante. »

Tremblante, elle n’osait lever les yeux et sentait peser sur elle les regards insistants de toutes les personnes présentes. Ils étaient si nombreux !

Le gros Raymond paru surpris de l'arrivée de cette jeune fille. De toute façon, il avait prévu d'engager une personne pour entretenir l'hôtel et la gestion de celui ci en son absence. Cette petite fille tombait donc à point nommé. Cependant rustre à l'extrème, le tavernier ne prit même pas la peine de lui adresser un quelconque "bonjour" mais lui aboya dessus comme s'ils se connaissaient depuis plus de vingt ans.

- Et bien ! Tu ne vois pas que cette brave dame attend qu'on la mène à sa chambre ?! Allez, fait ton travail !

Puis reprenant un air jovial et acceuillant, simple ruse d'habile commerçant, il s'adressa au vieil homme.

- Je vais m'occuper de monsieur. Bienvenue à l'Hôtel du Bon Mort-Vivant (il faudra que je pense a changer ce satané nom qui doit faire fuir bien des clients...) Je vais vous débarasser de ce manteau fort encombrant. Désirez vous passer la nuit ou simplement vous reposer au calme de la tempête auprès de ce feu chaleureux ?

Il lanca un regard rapide et agressif à la petite bonne afin de lui faire comprendre que désormais, Raymond Lafosse prenait les choses en main, et plus question de se laisser aller. L'hôtel était à lui, et il fallait faire du bénéfice.

Raphaël ne dit rien alors qu'il entendait la voix fluette et visiblement terrorisée de la jeune fille présente dans l'etablissement, ni même lorsque le patron maltraitait, à ce qu'il pouvait entendre, considerablement sa servante. Il aurait bien aimer aider ce petit être mais il ne pouvait pas, pas encore, de peur toujours d'attirer l'attention.

- Je vais m'occuper de monsieur. Bienvenue à l'Hôtel du Bon Mort-Vivant. Je vais vous débarasser de ce manteau fort encombrant. Désirez vous passer la nuit ou simplement vous reposer au calme de la tempête auprès de ce feu chaleureux ?

Un geste de recul instinctif frappa Raphaël, il fit un pas en arriére avant de se reprendre. Il ne fallait surtout pas que quelqu'un le touche, cela percerait son illusion et il ne tenait pas à être découvert. Cependant, aprés ce malencontreux réflexe, il ne bougea plus, il se contenta de dire d'une voix chevrotante et essouflée.

- " Veuillez excusez ce geste malheureux mais je suis atteint d'un mal étrange qui s'apparente à un empoisonnement à cette différence prés que quiconque me touche contracte cette maladie... Quand à mon manteau je préfére le garder, je sais que j'ai eu de belles années mais je pense que me voir nu ferait fuir votre clientéle. Et quand à la question de la chambre je pense que je vais passer la nuit, je nesuis plus tout jeune et cette petite marche m'a fatiguer. "

Cette fois Niobée ne put retenir quelques larmes larmes. Pourtant, elle essaya de toutes ses forces : serrant les poings le plus fort possible, se mordant la langue, fermant les yeux…mais rien n’y fit, les deux minuscules gouttes d’eau s’échappèrent de ses paupières clauses pour ruisseler le long de ses joues rebondies, traces d’une enfance plus proche qu’on ne le pensait. La petite servant s’efforça pourtant de ravaler les suivantes qui menaçaient de suivre et de faire disparaître d’un revers volontaire de la main les deux fautives.

Sans un mot de plus, s’efforçant d’ignorer les remarques vertes de son nouveau patron qui promettait d’être au moins aussi terrible que le précédent, elle tourna les talons et s’avança vers la grande femme debout à quelques pas d’elle. Au fil des années, Niobée avait appris à observer ce qui se passait dans les couloirs de l’hôtel en toute discrétion, et elle se servit de ses talents pour l’observer à la dérobée. Emme était sans doute très belle, avec ses longs et magnifiques cheveux blancs, mais la dureté de ses traits et la froideur de son regard, une fois associés à cette même chevelure, lui faisaient perdre tout charme. La petite servante eut même l’impression de se retrouver face à un blizzard des plus terribles. Instinctivement, elle comprit que cette femme faisait partie intégrante de ces gens auxquels il ne valait mieux pas se frotter.

C’est pourquoi elle s’efforça de mettre toute l’humilité possible dans son attitude lorsqu’elle lui adressa la parole. Sa tête était légèrement inclinée en marque de respect tandis qu’elle s’efforçait de ne pas la fixer.

« Madame aurait-elle des bagages ? »

[HRP:Faut voir le bon côté des choses si tu deviens un démon tu aura des pouvoirs, tu sera libe et tu n'aura plus de maître^^. Bon ok je me tais]

Xakela était là près du feu, elle le regardait, elle restait toujours aussi fascinée par les flammes dansantes que ce soit dans une cheminée ou en enfer. Elle prétait l'oreille à ce qui se passait derrière elle mais sans y faire réellement attention. On aurait pu dire qu'elle écoutait sans écouter, elle ne faisait qu'attendre la bonne de l'hôtel qui pour le moment parlait à son nouveau patron, qui d'ailleur était bouru, sec, et ne connaissait rien aux bonnes manières de s'adresser aux gens. La petite était à plaindre car son nouvaux patron était un hommes sans grandes valeur, elle allait avoir une vie pitoresque et peu épanouissante.

La reine des démons n'avait pas besoin de voir la scène pour s'imaginer ce qui se passait; la jeune fille devait être terrorisé, devait ruminer et avoir la peur au ventre. Xakela se demandait même si cette dernière n'avait pas un noeud à l'estomac. C'est alors qu'elle répondit d'une voie fluette au taverniée, sa voie était à moitié submergée par les pleurs, ce qui confirma à la démonne que ce qu'elle présumait était juste. Le tavernier, utilisait un ton sec pour s'adresser à Niobée, il était certainement d'une très mauvaise compagnie en temps normale, en tout cas il n'avait aucun tact pour s'adresser aux gens. Il apparaissait comme un être sans éducation, sans intelligence, on aurait pu le comparer à un singe ayant le don de la parole. Celui-ci ne jurait et cela se voyait comme le nez au milieu de la figure qu'il ne jurait que apr l'argent, l'appat du gain, en usant d'une pseudo méchancetée. Puis après avoir agresser verbalement la petite il reprit un ton doux, dans la mesure du possible, et accueillit l'homme encapuchonné. Ce dernier émanait quelque chose qui répugnait la démonne, mais celle-ci ne prétent aucune attention à ce deuxième être ne s'interrogea pas sur qui il pouvait bien être ou tout autre question inutile.

C'est alors que Niobée se retourna et s'avança vers Xakela, la démonne ayant entendue ses pas sur le planché se retourna, et elle l'a vit s'essuyer le visage. La petite n'osait la regarder, elle semblait éviter tout contact avec elle, du moins autre que celui d'une servante à un client. Mais la démonne n'vait aps esoin de s'attarder longuement sur le petit être qui se tenait là debout devant elle, pour se rendre comte que celle-ci était bien plus vive d'esprit que ce Raymon qui ne ressemblait qu'à une sorte d'animale san cervelle. Xakela était curieuse, elle voulait voir les réactions de ce petit bout de femme qui se recroquevillait à moitié sur elle. Une fois poster devant l'hôte la servante lui demanda:

"Madame aurait-elle des bagages?"

Ce fut avec un ton des plus humain qu'elle lui répondit, mais cependant peu chaleureux. Elle ne voulait aps l'effrayer et en même temps garder l'aspect d'une femme froide et distante aux yeux des deux hommes qui se trouvaient au comtoir.

"Non, cela est bien trop encombrant"

Xakela n'avait aucune valises, aucun sac, elle n'en avait absolument pas besoin, et cela l'encombrerait plus qu'autre chose. Elle observait Niobée sans un mot et s'aprétait à la suivre à tous moments.

En apprenant que le pauvre vieillard contractait une maladie empoisonnée grave et fort contagieuse, Raymond pâlit quelque peu. Ce bon vivant ne tenait pas à tomber malade et finir ses jours en agonisant dans un lit fiévreux aux côtés de Marguerite, sa femme. Il décida donc d'aller à l'essentiel.

- Passer la nuit. Pas de problèmes, nous avons des chambres de libre.

Raymond se retourna vers le mur arrière sur lequel était accroché un grand panneau avec les clefs de toutes les chambres de l'hôtel. Seule manquait celle de la chambre de cette femme mystérieuse. Raymond prit alors les clefs de la chambre suivante, à savoir celle juste à côté; une chambre à l'étage, avec fenêtre donnant sur la rue et accès rapide au hall d'entrée.

- Cela fera 4 pièces d'or la nuit. Petit déjeuner offert.

Avec un regard proche de celui d'un tueur, Raymond attendit que le vieil homme lui donne l'argent. Mais il prit une mince précaution afin d'éviter autant que possible de tomber malade...

- Vous poserez l'argent sur le comptoir...

Raymond se gratta grossièrement sa barbe mal taillé du matin dans un bruit distinctif et attendit patiemment de recevoir son dû.

Niobée attendait patiemment que la femme ne finisse d’analyser les lieux. Elle n’était pas stupide, sans doute même plus intelligente que bien des gens de son age, et la vie à l’hôtel lui avaient appris à observer les gens pour remarquer les détails trahissant leur personnalité. Et chez cette femme, tout respirait le mal, mais aussi l’intelligence et l’esprit critique. Ses yeux semblaient perdus dans les flammes et pourtant Niobée sentait qu’elle était à l’affût, et observait ce qui se passait autours d’elle. Innocemment, elle crût qu’il s’agissait tout simplement de ses instincts de tueuse démoniaque, habituée à traquer ses proies. Ce qui fut loin de la rassurer…

Elle acquiesça néanmoins la tête lorsque la démone lui dit qu’elle n’avait pas de bagages et tourna doucement les talons, le plus lentement possible pour ne pas lui montrer sa crainte. Puis elle s’éloigna vers les escaliers, ne pouvant s’empêcher d’esquisser un discret signe de croix pour supplier le Seigneur de la laisser redescendre en vie, et surtout en ayant conserver toute son humanité. Quoique, étant donné son nouveau maître, elle ferait peut-être mieux d’espérer mourir… à quoi bon désirer vivre une vie de servitude ?

Les escaliers de bois étaient pourris par endroits et, malgré l’acharnement qu’elle mettait à les entretenir, cela les faisait grincer par endroit. Ce bruit pénible agaçait souvent les gens, mais la petite bonne vivait ici depuis si longtemps qu’elle avait machinalement pris l’habitude d’éviter les zones bruyantes, et avançais avec autant de discrétion que sur des escaliers de marbres recouverts d’un tapis. Seul le léger chuchotis produit par sa tunique au contact du sol trahissait sa présence dans ce couloir sombre. Les sens aux aguets, Niobée tentait de s’assurer que la femme aux cheveux blancs la suivait bien, et surtout ne préparait pas l’un de ces coups fourrés dont les démons avaient le secret. Mais apparemment, ce n’était pas dans ses projets…

La porte de sa chambre, enfin ! La petite bonne femme accéléra légèrement le pas, pressée d’en finir avec cette promiscuité déplaisante, et ouvrit la lourde porte de bois qui ne grinça pas. Elle se félicita intérieurement pour cette nouvelle huile si efficace qu’elle y avait passé le matin même, mais ne put s’empêcher de remarquer quelques accros dans la peinture.

« Voila votre chambre Madame. N’hésitez pas à m’appeler au moindre problème ».

Raphaël entendit avec soulagement les pas du tavernier qui s'eloignait de lui, il entendit un bruit metallique, surement celui d'une clé que l'on décrochait de son perchoir. Il attendait patiemment que le tavernier trouve une astuce pour lui donner la clé se qui allait sans doute se révéler asser amusant.

- Cela fera 4 pièces d'or la nuit. Petit déjeuner offert.

Raphaël remercia le ciel d'être sous couvert de son illusion sous peine de quoi il aurait été immediatement repérer à son expression ahurie. Il n'avait absolument pas penser qu'il faudrait payer et n'avait jamais encore entendu parler de ce type de monnaie. Pour cause, c'était la premiére fois qu'il flirtait avec la civilisation. Il lui fallait trouver une idée rapidement, il allait tenter le tout pour le tout. Cet homme n'avait pas l'air d'être une lumiére, il devait en profiter. Il se concentra et sous couvert de son illusion qui faisait mine de chercher dans sa cape, il utilisa sa maitrise de la glace pour solidifier l'eau de pluie qui se trouvait encore sur lui. Il lui donna une vague forme de diamant puis d'une pichnette l'envoya sur le comptoir. Il reprit de sa voix de vieillard.

- " Je n'ai pas d'or mais ceci est une pierre qui jonche le sol de mon pays, cependant j'ai trouver beaucoup de personnes qui, ici, ont voulut que je m'en sépare, je pense que vous pourrez en tirer minimum 10 piéces d'or. Mais méfiez-vous, si vous l'approchez trop d'une source de chaleur, elle s'efface comme si elle n'avait jamais exister. "

C'était gros, trés gros même mais il n'avait pas le choix, cette nouvelle utilisation de magie l'avait épuiser, il pourrait plus maintenir son illusion trés longtemps, il avait besoin de dormir. Il demanda alors avec une voix pleine d'assurance pour donner un peu plus de réalisme à ses propos.

- " Maintenant si vous voulez bien me donner ma clé, j'ai besoin de me reposer... "

Raymond fut ébloui par la pureté de cette pierre. C'était sans doute un diamand ou quelconque pierrerie exotique... voire même une rarissime Perle de Pluie, ces pierres venues du Grand Nord dont on disais qu'elles étaient dotées de nombreuses propriétés d'ordre alchimiques... Dans sa petite tête, Raymond ne fit qu'un tour. Ce cristal vallait au moins quatre ou cinq fois le prix de la chambre d'hôtel (petit déjeuné inclu).

- Ahem... Et bien soit, je ne vais pas mettre un vieillard à la porte... posez le sur le comptoir. Tenez, voici là clé.

Raymond reprit son gros manteau rapé qui était sur le porte manteau accroché sur le mur derrière lui.

- NIOBEEEEEEEEEEEE !! TU T'OCCUPERA DE CE CLIENT ! JE M'EN VAIS UNE PETITE HEURE ! TU AS INTERET A CE QUE LE BOULOT SOIT BIEN FAIT !

Le tavernier s'efforçat de prendre une mine joyeuse et conviviale malgré son aboyement sur la petite servante terrifiée. Il prit le cristal qui était délicatement posé sur le comptoir.

- Passez un agréable séjour à Nebourra, monsieur...

Une fois sorti dans la rue où la pluie battait toujours, Raymond s'avanca dans le brouillard de cette ville de ténèbres. Il allait aller vendre son cristal à un alchimiste des ruelles de l'Agneau Assassiné, son établissement premier. La silhouette du rustre tavernier disparut bientôt dans la brume sous la pluie battante...

Dans les ténèbres du Mal, Nebourra fut illuminée par un sinistre éclair...

« NIOBEEEEEEEEEEEE !! TU T'OCCUPERAS DE CE CLIENT ! JE M'EN VAIS UNE PETITE HEURE ! TU AS INTERET A CE QUE LE BOULOT SOIT BIEN FAIT »

La petite servante ne put s’empêcher de sursauter violemment en entendent son nom ainsi hurler. Il y avait bien longtemps que les cris avaient cesser de raisonner dans la petite auberge et, malgré les craintes qu’elle avait éprouvée à vivre seule, la petite servante en vint à se demander si cela n’était pas mieux ainsi. Au fond, il ne s’agissait pas véritablement d’une question : elle savait bien que cette vie de servitude était absolument ignoble, mais n’avait pas le courage suffisant pour y mettre fin. Souvent, lors de ses courtes nuits de sommeil, elle rêvait d’être plus grande et plus forte, et de pouvoir enfin s’opposer à tous ces monstres qui l’effrayaient tant. Oh comme elle aurait aimer naître quelques siècles plus tôt… il ne fallait parler de ce genre de chose à haute voix, et encore moins en publique, mais malgré sa situation d’esclave attachée à l’auberge, Niobée n’était pas sotte. A force de nettoyer l’hôtel, elle avait appris à en connaître les moindres recoins, et avait même finie par découvrir quelques passages secrets menant à divers endroits de la ville. Elle s’en servait notamment pour aller faire des courses plus discrètement, mais aussi et surtout pour accéder à la bibliothèque interdite lorsque ses occupations lui en laissaient le temps. C’était un avantage non négligeable, qui lui avait permis d’apprendre des tas d’informations parmi les plus secrètes de l’Empire. Heureusement pour elle, presque personne ne connaissait ses loisirs…

Le claquement sec et sinistre de la porte la rappela à l’ordre. La petite servante s’inclina devant la haute et digne dame.

« Pardonnez-moi… » Marmonna-t-elle en reculant doucement, avant de descendre l’escalier branlant en sautant plusieurs marches.

Juste avant d’atteindre le pallier, elle ralentit brusquement et reprit son air de jeune fille timide pour servir ce « vieil homme » si étrange. Elle s’avança discrètement, ses pieds touchants à peine le sol, et le visage dissimulé par ses éternels mèches blondes. Cependant, un observateur avisé aurait pu remarquer deux surprenants yeux bleus à la pureté saisissante derrière cet écran de cheveux.

« Monsieur a-t-il des bagages ? »

Raphaël c'était avancer jusqu'au comptoir et avait tatonner un peu pour trouver la clé qu'il recupéra aprés quelques recherches. Il avait le souffle court, mais il fallait qu'il tienne. Si son illusion disparaissait, il n'aurait d'autre choix que s'enfuir et il ne pouvait se le permettre, il n'en avait plus la force. Il pris quelques grandes inspirations, accouder au comptoir, il ne savait pas combien de temps sa supercherie allait berner ce maître d'hotel si peu accueillant.

« Monsieur a-t-il des bagages ? »

Il faillit sursauter, il n'avait pas entendu la servante approcher. Ses sens étaient relachés à cause de la fatigue. Au passage il se demandait bien comment une personne douce et sensible comme cette jeune servante avait bien pu atterir chez un maître comme celui-ci. Il chassa vite cette idée de sa tête, ce monde était une injustice par le simple fait d'exister, c'était dans l'ordre actuel des choses que les véreux soient au pouvoir. Il soupira, il voulait redonner espoir à cette personne, mais ce n'était pas le moment. Il se contenta de dire :

- " Non, vous êtes gentille. Si vous voulez bien me montrer ma chambre, j'aimerai me reposer. "