Lieu de ressource pour une elfe perdue...

L'été n'en finissait pas de déverser à flots ses parfums envoûtant et ses paysages de rêve... Dans la forêt paisible, un tapis verdoyant s'étendait de toute sa grâce et sa majesté, et quelques timides fleurs apportaient de légères couleurs à la verdure étincelante, dans une harmonie la plus totale...
Dans quelques mois, il ne resterait rien de cette nature vivante, seul un manteau blanc épais prendrait place pour un monde presque en noir et blanc...
Pour l'instant, au loin le soleil brillait encore de ses puissants rayons, réchauffant corps et cœurs avant les saisons plus mornes de l'automne et de l'hiver. Au milieu de cette nature paisible, une jeune elfe recroquevillée au creux d'un chêne ne se lassait de regarder ce paysage, afin d'emplir sa tête de souvenirs rassurant pour les mois à venir qui s'annonçait décidément et de nouveau bien tristes. Le cœur gros, la jeune femme libérait ses pensées en se noyant ainsi, à chaque fin de l'été, dans une faune agréable te belle, seule, silencieuse et divine.
Alors, à ce moment là, et uniquement à ce moment là, Ellenita se sentait bien, apaisée...
Dans un monde dur et lâche, seule cette présence réconfortait l'elfe durant de courts moments où l'évasion et le rêve étaient alors de nouveau possible, tels des retrouvailles avec de vieux amis disparus depuis bien trop longtemps.
Depuis quelques années déjà, le visage d'Ellenita était devenu plus terne, triste et froid. Une vielle elfe, amie de sa mère, lui avait dit un jour :

" – Ma belle, n'efface jamais ce beau sourire qui dessine ton visage, il fait de toi la plus ravissante des elfes, la plus accueillante, et il marque une sincérité unique. "

Alors, en ce dernier jour de printemps, Ellenita fixa le puissant astre de jour qui dévoilait ses rayons immenses sur la forêt rajeunie, et eut envi de s'adresser à elle, afin de lui dire ses mots:

* - On m'a ôté mon sourire en même temps que mon espoir et ma confiance envers les autres. Mon m'a pris mon bonheur et les personnes qui m'étaient chers, et la vie est devenue trop dure pour qu'un sourire puisse se dessiner de nouveau sur mon visage… Je pense à vous tous…*

C'est alors qu'un bruissement d'ailes la fit sursauter, troublant ses pensées et son recueillement. Ellenita tourna alors la tête afin d'admirer l'oiseau et d'emplir sa tête d'une telle image: un héron aux ailes particulièrement grandes venait de déployer tout son long afin de prendre son envol vers les nués, dans un mouvement d'une grâce sans prix. Ce soir, les étoiles prendraient place à leur tour dans l'immensité du ciel, et crépiteraient de beauté comme durant toutes les nuits d'été.

Puis, comme à chaque fois, elle se levait doucement, en effleurant du bout des doigts les herbes chaudes et agréables, qui la chatouillait amicalement. En effet, aussi étrangement que cela puisse paraître, Dame nature était de loin la plus grande amie d'Ellenita, et ce depuis l'enfance. De nouveau belle, cette déesse imposante aimait la jeune fille et réciproquement. Compagne des jours tristes et des jours meilleurs, confidente unique, secrète, discrète et fidèle, voilà pourquoi la belle elfe l'appréciait temps. Et, enfin debout, l'elfe au cœur serré entamait une promenade discrète dans la forêt qu'elle connaissait plus que tout au monde, vers la belle clairière située au fin fond de la forêt, et à laquelle elle avait d'ailleurs attribué le joli nom de "Souvenirs Sylvestres". Protégée par d'innombrables et puissants sortilèges, la jeune elfe aimait se confier à elle et lui déverser sa peine tel un ruisseau se jetant dans le puissant torrent situé en aval. Dans cet endroit unique empli d'une atmosphère toute particulière, Ellenita se sentait enfin revivre, à chaque escapade, pour quelques instants de bonheur, et d'oublis de soi…

Toujours plongé dans une nostalgie indescriptible, Ellenita s'attachait à regarder la nature qui osait dévoiler son plus beau visage avant les saisons plus rudes des prochains mois. Les nuées majestueuses présentaient une image puissante et rassurante. Les chênes centenaires paraissaient plus vivants que jamais, et leur beauté emplit le cœur d'Ellenita d'une joie nouvelle. Ils respiraient la santé et la force, et redonnaient vitalité et courage à notre belle elfe au cœur lourd. Les oiseaux n'en finissaient pas de chanter de joyeuses mélodies envoûtantes et paisibles, tout ceci dans une harmonie la plus totale. L'elfe se demanda alors pourquoi la faune et la flore paraissaient si bien et si heureuses, et elle se dit alors qu'il serait alors peut être bon d'essayer d'aller de l'avant, et de retrouver la joie de vivre à l'image de cette nature qui l'entourait.

Soudain, dans le lointain, la demoiselle à l'âge incertain entendit des bruits de pas derrière elle... Elle ne sentit pas de danger réel, mais n'étais pas certaine non plus des intentions de l'être qui s'approchait d'elle d'un pas assuré et rapide.
Lorsqu'elle tourna la tête pour saluer l'inconnu qui interrompait sa tranquillité, elle sentit son cœur se serré en découvrant un visage dur et méprisant. Il portait de longs cheveux bruns qui cachaient légèrement son œil droit, et le noir était prépondérant dans ses cheveux et sur l'ensemble de son physique. De taille moyenne, son corps paraissait élancé mais sa silhouette était cachée sous un long manteau lui aussi de couleur noire.

Après l'avoir regardé quelques instants, elle se surprit elle-même à découvrir en lui, malgré la première impression très négative qu'elle avait éprouvé en le voyant, des marques qui inspiraient la confiance... Mais ce sentiment se dissipa rapidement lorsqu'il s'adressa à elle d'un air supérieur et avec une impolitesse déconcertante. Pleine de sagesse, Ellenita n'y prêta aucune attention et entreprit de le saluer poliment, comme il se devait de le faire.
Elle le regarda alors fixement et lui dit d'un ton tout à fait neutre :

" - Bonjour et bienvenue en ces lieux... Je suis Ellenita Yuna... Et vous, qui êtes-vous ? "

Puis, elle détourna la tête afin d'écouter les murmures du vent et le souffle des arbres dans le lointain, sans se poser plus de question sur cet inconnu mystérieux et peu aimable...

Le ciel s'était peu à peu couvert, rendant la forêt plus sombre et plus mystérieuse à la fois. Les nuages n'en finissaient pas de tantôt cacher l'astre du jour et tantôt de faire réapparaître sa facette étincelante, dans une danse des plus étranges. L'harmonie qui régnait auparavant dans les lieux s'était effacée et avait laissé place à une atmosphère plus étrange et plus triste. Ellenita aurait aimé continuer son tête-à-tête paisible avec Dame nature, mais un inconnu, du nom de Marek, avait troublé son repos et ses songes.
Tous semblaient différant désormais, et le cœur d'Ellenita s'était peu à peu refermé, gardant en lui les beautés de la forêt, le temps d'un rêve...

Le jeune se tenait toujours devant lui, le regard froid, et l'attitude étrange. Ellenita s'entait deux personnalités en lui, mais peut être se trompait-elle...

* Que fait-il ici ? Songea t-elle... Et que cherche -t-il ? *

Ellenita essaya d'analyser ses gestes et ses attitudes afin de mieux le cerner, mais elle ne trouva en lui que des éléments confus et antagonistes. Très mystérieux, le regard et le visage glacial, il paraissait néanmoins sur de lui. Il s'était excuser avec la plus grande politesse pour sa venue impolie et fugueuse, mais Ellenita ne savait quel degré de sincérité cette attitude dévoilait.
Un rouge gorge vint alors se poser sur la branche la plus basse d'un chêne centenaire, troublant la concentration de la jeune elfe, et la faisant détourner son regard de ce mystérieux visiteur. L'oiseau sourit à la jeune elfe... Il se prénommait Ayame, et devait avoir un âge a peu près aussi inconnu que celui d'Ellenita. Chaque jour il venait rejoindre la belle, lui faisant découvrir ainsi de nouvelles mélodies envoûtantes et merveilleuses. Ellenita le regarda et ne put s'empêcher de lui adresser un sourire, comme elle l'aurait fait à un vieil ami fidèle. Puis elle le vit détourner la tête dans un mouvement gracieux, et adopter une attitude des plus étranges à la vue du jeune homme qui n'avait pas l'habitude de se trouver là... Puis, de nouveau, il regarda Ellenita avec des yeux étincelants et pleins de tendresse, puis rejoignit le ciel vers le Nord...

Alors, Ellenita fixa l'inconnu et lui dit :

" - Apprenez, jeune homme, que cette foret n'est noire et dangereuse que pour les inconnus qui ne savent regarder sa véritable nature. En réalité, elle est merveilleuse, divine...Indescriptible... Mais je vous remercie néanmoins de votre compliment et je vous pardonne votre intrusion... sachez aussi que je suis très fière de mon prénom et de mes origines... "

Et, après avoir prononcer ces mots, la jolie elfe se tu pour mieux entendre le monde qui n'en finissait pas de vivre tout autour d"eux...

[ PS: est-ce que tu pourrais essayer d'allonger un peu tes postes s'il te plait et ça serait plus clair si tu mettais les paroles de ton perso entre guillemets ^^ Merci Marek (et dsl si je suis un peu chiante ^^) ]

La forêt était calme et le soleil peu éblouissant. Il faisait frais et un vent léger s'était lever, tout doucement, faisant danser les branches et les jolies feuilles des arbres peuplant la forêt. Le jeune homme était troublant, l'elfe à l'âge inconnu n'arrivait pas à le cerner et à faire tomber le voile qui le protégeait.

Des bruits de pas sur le sol légèrement humide, un souffle à peine audible. Derrière Ellenita, une personne s'avançait dans la plus grande discrétion, mais le jeune, trop habituée aux bruits de la forêt, ne pu s'empêcher de percevoir des mouvements inhabituels... Alors, elle se retourna, fit quelques pas vers l'endroit où elle avait cru percevoir des bruits, mais ne vit rien. Au moment où elle rebroussait chemin, elle aperçut une ombre tapit derrière la silhouette d'un arbre. L'individu semblait aux aguets, mais ne bougeait pas, et tentait visiblement de retenir son souffle... Ellenita sortit alors son épée, héritage de toute une génération de puissants elfes, et s'avança doucement, en prenant garde de ne pas se faire repérer. Sa lame brillait avec beaucoup de force, lui donnant ainsi des airs de puissance et de beauté, telle une pierre précieuse que le soleil illumine. Puis elle entoura de son bras droit le visage de l'intrus, plaçant son arme juste en dessous de son cou. Le visage d'une femme, une démone, se révella alors à elle. Ses traits dévoilaient beaucoup de dureté et de fermeté , mais paraissait néanmoins visiblement surpris…

*Une démone, songea t-elle.. Que fait-elle ici à écouter notre conversation ?? Je n'aime pas ça... *

Alors, violemment, elle repoussa alors la jeune femme, et pointa son épée en face d'elle... Avec une dureté impressionnante, elle lui prononça ces mots d'un ton glacial :

" - Que fais-tu donc en ces lieux, jeune inconnue ? Ne sais-tu pas qu'il est impoli d'écouter les conversations sans en être convié ? Réponds-moi où tu regretteras ton intrusion des plus impolis... "

Et, le regard intense et froid, Ellenita plongea ses yeux dans ceux de la démone, sans rien ajouter...

[Bon on va dire que j'ai été amnésique un quart de secondes.]

Xakela était un peu fatiguée en ce moment, elle revenait du palais de Hell, et rentrait en enfer. Son attention avait été attiré par des voix. Elle n'avait rien entendu de particulier ne savait aps vraiment pourquoi elle avait fait un détour, mais elle s'était planquée derière un arbre, au début juste pour voir ce qui se passait, elle aurait apssé son chemin d'ailleur c'est ce qu'elle s'aprétait à faire lorsqu'on lui tomba dessus. Une bras lui entoura le visage avec force, elle ne voyait plus rien mais cela ne l'inquieta guère, la démonne en avait vu d'autre. Puis elle sentit quelque chose de froid se poser sur son cou, certainement une arme blanche, elle n'exprimait aucune crainte, ne se défendit même pas, la démonne n'avait absolument pas peur, elle ne chercheait pas a se battre non plus elle rentrait seulement en enfer.

Alors d'un mouvement brusque et violent ele fut projetter quelques mettres plus loin par la personne qui la tenait, elle vit alors que c'était Ellenita qui s'abaissait a de telles actes. D'un ton calme, posé, et brulant à la fois elle répondit:

"Le calme de la forêt était tellement troublé que ma curiosité ma amenée à faire un détour, je ne me serais attardé que quelques instant"

L'elfe la fixait dans les yeux, Xakela fit de même, elle n'avait nullement l'intention de regarder dans une autre direction. La jeune démonne aux yeux des ténèbres étaient flamboyant comme les enfers elle était démoniquae jusqu'à la moelle cela ne se voyait aps vraiment par son apparence mais lorsque l'on plongeait dans son regard on ne pouvait avoir aucun doute sur son origine.

Xakela ne préta pas attention a Marek, ni a ses propos, mais lui envoya par télépathie:

*Pour un démon qui regnie sa reine tu te soucis de ce qui puisse m'arriver, cela m'étonne de toi. Mais je m'en serais sortie sans ton aide*

La jeune démone avait un regard malicieux, froid et agressif. Ellenita remarqua une certaine aisance de la jeune femme lorsqu’elle s’adressait à elle, comme si elles se connaissaient déjà. Néanmoins, le ton de sa voix paraissait quelque peu agressif, presque menaçant. Etrangement, elle n’avait prêté aucune attention à Marek, et n’avait pas quitté ses yeux de ceux d’Ellenita. Grande et élancée, son apparence de dominatrice la rendait sur d’elle, invulnérable…

Ellenita la regarda puis posa ensuite ses yeux sur Marek…
*Deux démons mais deux êtres totalement opposés… * , se dit la belle elfe…

La forêt devenait de plus en plus sombre au fur et à mesure que les temps passaient. Ellenita aimait cette sensation… Elle avait l’impression que la nature se cachait dans une certaine froideur, se refermait sur elle-même afin de se protéger… Mais c’était dans ces moments précis que la jeune elfe se sentait en harmonie la plus total avec ce lieu qu’elle aimait tant. N’importe quel inconnu aurait frémit à l’idée de passer la nuit dans un tel endroit, mais Ellenita, elle, en avait besoin. Elle connaissait tous les moindres recoins de la forêt, et ce soir, elle se dirigerait vers le sud, dans un endroit où seuls les elfes peuvent pénétrer et demeurer en pleine sécurité. Elle se tourna vers les deux inconnus et leur dit alors ces mots :

« - La forêt est incertaine… Moi je suis sur d’elle… J’ai beaucoup à faire, je dois vous laisser… »


Puis elle se tourna vers Marek, et lui dit :

« - Tu souhaitais me demander quelque chose ? »