[libre] Le dragon bleu arrive

Nombre de messages : 31 Age : 37 Date d'inscription : 24/10/2006

Une nuit étoilée sans aucun nuage, l’eau de la mer était calme malgré le bruit des vagues s’écrasant sur la falaise. Aucun navire à l’horizon, aucune vie repérable. Loin, très loin à l’horizon, Une silhouette semblait arriver. De la falaise, on pouvait voir comme un sillage arriver droit sur les falaises, mais ce n’était un bateau. Ca se rapprochait de plus en plus et de plus en plus, on remarquait que ce phénomène se déplaçait très vite.
Yanos, un humain maîtrisant l’eau dans toute sa splendeur. Ce sert des vagues pour se donner des impulsions comme sur des cousins d’air. Une fois à 10 mètres des falaises, un jet telle un geyser, le propulsa de l’eau jusqu’au sommet de la falaise. Il retomba avec un genou au sol, le regard et la tête baissés, une main au sol. Il se releva doucement regardant chaque point autour de lui. Il venait d’arriver dans un monde totalement inconnu. Ou était il tombé ? Il ne le savait pas. Il se mettait à marcher doucement, une main sur son arme blanche, et l’autre balançait au fil des pas. Son objectif était simple, trouver un démon ! Ou quelques choses qui y ressemble. Sa vengeance le guidait vers un tel objectif dont il ignore totalement l’issu.
Après quelques pas, il posa sa main sur son estomac, ce voyage sur la mer, avait consommé pas mal d’énergie magique, et la faim avait pris le dessus. Il se retourna prêt du bord de la falaise, et place sa main ouverte au dessus des flots. Ses yeux deviennent bleu, au fond de l’eau, un tourbillon aspirant se formait, aspirant ainsi les vies qui s’y trouvait. Une fois le tourbillon fini, il propulsa les poissons, vers lui. Ainsi, i lavait son dîner. Maintenant, il restait à faire un feu. La, il était un peu embêté, car le était totalement inconnu dans sa magie. Il décida d’utiliser les anciennes méthodes des humains normaux. , il frotta deux pierre ensemble sur des baguette de bois couronnées de feuilles mortes. Une fois le feu allumé, il se mettait en tailleur et préparait le poisson tel qu’il les aime. Mais son regard s’arrêta dans els flammes, la, il revoyait le massacre de son village et les gens qui l’appelaient. Il secoua légèrement sa tête pour reprendre la préparation.

La créature était en chasse. L’odeur du sang avait éveillé en elle ses plus sombres instincts et, bien que ce ne soit pas la pleine lune, Zalaa avait décidé de laisser libre cours à sa faim ce soir. Avec un hurlement sinistre, elle s’était transformée en cet animal si redouté et presque invincible qu’était le loup-garou. Ses sens dix fois plus aiguisés que sous sa forme humaine lui avaient permis de repérer rapidement l’origine de l’odeur de sang. Il s’agissait d’un pauvre lièvre pris au piège entre les canines d’un renard. Deux proies bien peu intéressantes, mais tout de même satisfaisantes en hors d’œuvre. A présent mise en appétit, la créature huma l’air pour rechercher de quoi se satisfaire. Plusieurs pistes olfactives attirèrent son attention. Après mûre réflexion, elle opta pour la plus récente. La journée ayant épuisée, une longue cavale à travers les bois la répugnait. Autant se faire plaisir.

Quelques instants plus tard, un énorme cerf gisait sur le sol, éventré sur toute la longueur de son ventre. Ses boyaux gisaient sur le sol, en partie dévorés par une créature qui pouvait se permettre de ne choisir que les meilleurs morceaux. En quelques coups de ses crocs redoutables l’animal ne fut plus reconnaissable. La créature étai rassasiée. C’est alors que plusieurs changements notables s’opérèrent en elle. Dans un premier, elle sembla devenir plus petite. Puis les poils disparurent progressivement, tandis que tout son corps se transformait. En moins d’une minute, l’animal sauvage avait disparu. A sa place il n’y avait plus qu’une jeune femme à l’allure sportive et aux yeux sombres. Levant les yeux vers le ciel sans étoiles elle esquissa un petit sourire. Une goutte de sang perla au coin de ses lèvres…

*****

C’est alors qu’une odeur étrange parvint jusqu’à ses narines. Fronçant les sourcils, elle chercha à l’identifiée, déconcertée par sa présence en ces lieux. Une sorte de réminiscence s’imposa bientôt à elle, en même temps qu’apparaissait devant ses yeux une image surprenante : du poisson grillé. Et l’odeur sous-jacente, celle qui l’avait perturbé, était celle du feu. Il y avait donc un être humanoïde dans les parages : ils étaient les seuls à se servir du feu pour se nourrir. Heureusement pour lui qu’elle n’avait pas senti son odeur avant. Une fois ses instinct de bête libérés, elle ne pouvait plus contrôler ses propres actes. C’est pourquoi elle s’isolant toujours loin de toute vie « civilisée » avant de se laisser envahir.

Curieuse de nature, Zalaa décida de suivre cette odeur. Maintenant qu’elle était rassasiée, il n’y avait plus de risques pour l’humain assis au bord de la falaise. S’approchant à pas de loup, hors de son champ de vision, elle décida de garder à portée de main son fouet. On en savait jamais à qui on avait affaire de nos jours…

Nombre de messages : 31 Age : 37 Date d'inscription : 24/10/2006

Après un court repas, Yanos était fatigué du voyage et pensait à se reposer un peu, mais c'est difficile à faire dans un endroit totalement inconnu. Avant ça, il jeta le reste des poissons à l'eau pour les créature de la mer, ensuite, avec de l'eau poudreuse, il diminue la flamme de son feu, comme pour avec moins de lumière, juste une petite chaleur. Ignorant toujours la présence d'une femme intéressante derrière lui, il enleva sa tunique bleue pour la placer comme un coussin. Dans son dos, on pouvait voir des traits inhabituels chez les humains, sous sa peau semblait y avoir autre chose. Où alors, sa peau était faite différemment. Mais Il était difficile à croire que le sang d'une créature mythique coulait dans ses veines changeant totalement son métabolisme. Il ne pouvait pas se métamorphoser comme Zalaa, mais c’était déjà un grand avantage. Sur son torse, on ne pouvait pas voir une cicatrice ou autre, son corps empêcher toutes impureté.
Après ça, d’un geste détendu et calme, il place ses mains derrière la tête et se couche, c’est la, lorsqu’il plaça sa tête sur son coussin, ses yeux se sont dérivé vers l’arrière, et il pouvait voir une femme s’approcher de lui. Sur le coup, il se retourna sur le ventre et se leva d’un coup grâce à une impulsion de ses bras. Dans l’élan, il chopa le fourreau de son sabre, mais l ne sortit pas la lame car il ne savait si elle avait de bonne ou de mauvaise attention. Yanos voyait bien qu’elle avait une de ses mains près d’un fouet. Donc, elle pouvait très bien l’attaquer tout de suite. Yanos était en garde, c'est-à-dire, les jambes légèrement plié, les pieds écarté au niveau des épaules. Une main sur la paume de son sabre et une autre qui tient le fourreau. Malgré tout, il tenta d’en savoir un peu plus sur la situation.

« Bonsoir…Je peux vous aider ? »

Généralement, il n’avait pas cette méfiance, mais dans un endroit inconnu, il devait se méfier de tous, car il a entendu certaines rumeur sur cette partie du monde, notamment sur les démon et autres créatures maléfique.

*Plutôt vif… ce serait un adversaire intéressant…mais je n’ai pas envie de me battre ce soir…*

Sans rien dévoiler de ses attentions, Zalaa se plaça elle aussi en posture de défense, même si son attitude semblait légèrement plus agressive. Du haut de son mètre quatre-vingt, elle semblait toiser le monde alentours d’un regard d’aigle. Ses jambes étaient très légèrement écartées, suffisamment pour lui assurer un bon équilibre, mais pas assez pour qu’elle semble attendre une éventuelle attaque. L’une de ses mains était légèrement relevée au niveau de la taille, le manche du fouet fermement tenu entre des doigts que l’on devinait doux comme la soie mais aussi fermes et impitoyables que des serres. Un vent léger venu de la mer agita un instant les mèches rebelles s’échappant d’un chignon complexe à l’arrière de son crâne. C’est cet instant que choisi la lune pour apparaître, sa clarté abandonnée à la terre l’espace d’un instant par les nuages qui jusqu’à présent la gardaient farouchement. Sa lueur blafarde baigna l’étrange spectacle que formaient ces deux humains se faisant face à plusieurs mètres de distance, dans une attitude de méfiance que rien ne semblait justifier.

*****

Zalaa réfléchissait tranquillement, mesurant toute l’ironie de cette situation. Il fut un temps où croiser un étranger dans la forêt ne relevait pas de l’épreuve de force. Un temps qu’elle regrettait… Mais rien chez cet homme ne semblait agressif. Bien sûr, son torse nu révélait une musculature dont il fallait se méfier, et ses réflexes semblaient redoutables, mais mis à part cela, c’était elle qui était entrée sur son territoire sans prévenir, sa réaction était donc parfaitement normale. Après tout, ils n’allaient pas rester ainsi à se fixer pendant des heures… A l’instant où la jeune femme baissait la main tenant le fouet, l’homme face à elle se décida à parler.

Il avait une belle voix, grave à souhait, et qui ne tranchait en rien avec le reste de son corps. Le tout formait un ensemble que Zalaa prenait plaisir à observer à la dérobée. Elle raccrocha donc définitivement le fouet à sa ceinture. Après tout, s’il s’agissait d’un barbare cachant bien son jeu, elle avait d’autres atouts pour se défendre… esquissant un sourire gêné, elle résolut également de s’excuser pour son arrivée plutôt « fourbe ». Autant partir sur de bonnes bases après tout.

« Je suis désolée de vous avoir importuné, j’étais juste curieuse de voir qu’un humain s’était aventuré jusqu’à une zone aussi reculée du territoire. Les nuits ne sont plus tranquilles de nos jours… Mais je ne veux pas vous importuner. »

Elle esquissa un pas en arrière, sachant pertinemment que cet homme avait peut-être besoin d’être tranquil.

Nombre de messages : 31 Age : 37 Date d'inscription : 24/10/2006

La lune se cacha à nouveau derrière un nuage, laissant la faible lumière du feu éclairer un Yanos et un tout petit peu Zalaa. Le vent soufflait légèrement, balayent les longs cheveux blancs de Yanos sur le côté. Ses yeux étaient fixés sur le visage de la femme.
Lorsqu’il aperçut la main s’éloigner du fouet, Yanos compris que la situation était très différente de ce qu’il imaginait avant cet instant. Pour bien montrer que lui aussi n’avait aucunement l’intention d’agresser, il posa doucement son arme au sol la ou elle était avant. Bien sure, il pouvait toujours utiliser sa magie, d’autant plus qu’ils étaient prêts de la mer, un grand atout dans le jeu de Yanos, contrôleur des flots.
Sans avoir cette sensation d’agression, il admira cette femme, pas comme un homme cherchant à trouver quelqu’un chose, mais plutôt comme quelqu’un admirerait une fleur. C’était une femme remplie de mystères, ses yeux le dévoilaient. Une grande femme dont le visage semblait doux, mais renfermé sûrement autre chose. Son corps était simple et admirable, une silhouette bien formée, mais…quelque chose semblait vouloir repousser toutes cette admirations chez Yanos, il ne le savait pas encore, mais c’était sans importance pour le moment.
Voyant qu’elle répondait à sa question, il sut que Zalaa venait souvent ici et qu’elle n’avait pas l’habitude de fréquenter des gens ici. Serai-t-il sur son territoire ? Et donc, il devait s’excuser à son tour.

« Si je suis sur votre champs d’action, je vous prie de bien vouloir m’excuser. J’aime être loin des gens pour entendre le silence et autres bruits discrets. Mais malgré sa, je ne vous ai pas entendu arrivée, soit je suis tellement fatigué que mes sens sont endormit, soi vous vous déplacez sur des coussin d’air. Mais sachez que malgré ma surprise, vous ne me dérangez point. Comme vous dites, les nuits ne sont pas sûr, donc, si vous le souhaitez, je vous invite à partager mon feu jusqu’au matin, bien que nous nous connaissons pas, c’est déjà plus sûr de roder la nuit seul. Je ne vous considère pas comme une femme non-combattante, bien au-delà. »

Yanos se mettait assit au sol en tailleur face à elle avec le feu devant lui. Le bout des flammes décidé de drôles de dessin sur le corps et le visage de Yanos, c’était involontaire bien sure. Il montra des sa main, une place en face de lui si sa réponse était positive. Sa présence ne le dérangeait pas, tant qu’elle n’avait pas un vice contre lui.

Zalaa ne put retenir un sourire à l’allusion de l’homme. Non, elle ne se déplaçait pas sur coussin d’air, mais plutôt sur coussinets. La vie lui avait appris à se faire discrète, et cela même avant qu’elle devienne la louve qu’elle était aujourd’hui. Par la suite, ses talents pour l’approche discrète avaient dû se renforcés, ne serait-ce que pour se nourrir. Il fallait être discret pour approcher une proie, et plus encore lorsqu’on avait la forme d’une immense créature de plus de deux mètres de haut… La jeune femme décida pourtant de taire sa race. La plupart des gens n’aimaient pas beaucoup, ou même méprisaient les lycans, ne les considérant que comme des bêtes assoiffées de sang. Zalaa ne comprenait pas comment les gens pouvaient se permettre de juger aussi facilement. Après tout, ils étaient peu nombreux à oser se révolter contre l’Impératrice. Elle-même, en refusant d’entrer dans la milice, mettait déjà sa vie en danger, et faisait ainsi bien plus que bon nombre d’humains pour défendre sa liberté. Mais là n’était pas le débat. D’ailleurs, l’homme en face d’elle n’était peut-être pas humain. Il n’était pas lycan en tout cas, elle l’aurait senti tout de suite. Mais peut-être appartenait-il à une autre race, moins facilement détectable et plus puissante.

*****

Il lui indiqua généreusement une place près de son feu, proposant de le partager pour la nuit. Après tout, c’était une proposition intéressante, et toujours plus alléchante que de passer la nuit seule à rôder dans la forêt. Et puis, faire la connaissance de cet homme qui semblait pouvoir se transformer en guerrier redoutable présentait bien des intérêts.

Zalaa décida donc de s’asseoir à l’endroit qu’il lui désignait, armée de son plus beau sourire. Elle défit le voile qui dissimulait légèrement le bas de son visage, respirant ainsi plus librement.

« Rassurez-vous, vous n’êtes pas sur un territoire réservé à qui que ce soit. Il m’arrive en effet de venir par ici pendant certaines…périodes, mais cela ne fait pas de cette magnifique falaise mon espace. Et même si tel était le cas, je serais ravie de partager avec une aussi agréable compagnie ce soir. »

La dernière phrase du guerrier la fit cette fois étouffer un petit rire.

« Je n’avais pas pris vos paroles pour une quelconque offense, rassurez-vous. Mais même pour d’excellents guerriers il n’est plus bon de se balader seuls. Les démons rodent par bandes, et d’après les racontars, ils s’attaquent aux voyageurs isolés pour s’amuser le temps de messes sataniques. Je ne crois pas beaucoup à ces dires habituellement, mais il faut bien reconnaître que les routes ne sont plus sûres. Et encore moins les lieux sauvages comme celui où nous nous tenons actuellement. »

Puis, s’apercevant de son manque de convenance, elle tendit une main en avant.

« Au passage, mon nom est Zalaa. »

Nombre de messages : 31 Age : 37 Date d'inscription : 24/10/2006

Yanos apprécia la compagnie de la jeune femme volontiers depuis qu’elle a accepté de se poser autour du feu. Puis, différentes questions lui arrivèrent dans la tête, des questions habituelles quand on rencontre quelqu’un. D’où est ce que tu viens ? Qui es tu ? Etc.…mais, tout cela pouvait attendre, et certaines choses s’apprenaient toutes seuls au fur et a mesure d’une conversation. Mais tout d’abord, prenant exemple sur Zalaa, il pouvait se présenter et toucher quelques mots sur le lieu d’où il vient.

« Enchanté Zalaa, je me nomme Yanos Audron, je viens d’une vallée lointaine en orient de ce monde. Et je vous pries de bien vouloir m’excuser de ma méfiance.»

Puis, il sourit à son tour lorsqu’elle lui disait que sa compagnie était agréable, alors qu’il y a quelques minutes, ils auraient pu s’entretuer. Mais c’était de loin un très grand soulagement. Bien sure, il pensait que ses excuses étaient justifiées par l’inconnaissance des lieux.
Dans la foulée, un vent souffla sur la falaise, la peau de Yanos, qui lui était encore torse nu, frissonna, mais dans la seconde, des formes apparaissaient sous la peau de Yanos sous forme d’écaille assez grande, et dans la seconde d’après, tout disparaît ainsi que les frissons. Pour lui, c’était normal, et normalement, il avait sa tunique et personnes pouvait voir ce phénomène chez lui.
Sa tunique était à côté de Zalaa, dessus, il y avait un symbole, une tête de dragon, représentant le gardien de son village, mais ça, ce n’était pas écrit. Puis, Yanos décida d’en savoir plus sur la région.

« Vous parlez des démons, savez vous si ils sont nombreux et respectés dans ces régions ? »

Yanos haïssait les démons, car ils sont l’origine de la destruction de son village.

Zalaa eut une expression un peu surprise lorsqu’il lui avoua venir de si loin. Elle n’avait jamais rencontré de personnes étrangères à l’Empire. A la réflexion, elle dût même avouer avoir toujours cru que l’Empire comprenait l’ensemble du monde, et qu’il n’y avait rien au-delà. Rougissant légèrement de son manque de connaissance, elle préféré une fois de plus garder le silence. Autant ne pas passer pour une inculte en plus d’une barbare…

*****

Elle acquiesça légèrement de la tête lorsqu’il lui dona prénom, trouvant qu’il allait bien avec le personnage. C’est alors qu’elle remarqua un fait étrange : à l’instant où il frissonnait, la peau de Yannis s’était recouverte par endroit d’écailles aux reflets bleutés. Mais avant qu’elle ne puisse les observer plus en détail, elles avaient disparues. D’aucun aurait pu croire à un effet d’optique, mais Zalaa fréquentait ce monde depuis bien assez longtemps, et avait suffisamment confiance en ses sens, pour savoir que ce n’était pas le cas. Cet homme recelait décidément bien des secrets…

Rappelée sur terre par sa question, elle esquissa une moue dédaigneuse.

« Respectés, je ne pense pas. « crains » serait sans doute un mot plus juste. Et ils sont de plus en plus nombreux au fil des années, maintenant qu’il n’y a plus personne pour les arrêter. Les anges ont tous été tués, ce qui est d’ailleurs bien dom… »

Elle s’arrêta un cours instant. Exprimer à haute voix ce genre d’opinion était fortement répréhensible, et pouvait même justifier une mise à mort. Mais Yanos n’était pas d’ici, et il valait mieux être honnête, qu’il sache à quoi s’attendre.

« …mage. L’impératrice a libéré les démons il y a quelques siècles pour qu’ils l’aident à conquérir ce monde. Depuis, toutes les espèces bénéfiques se sont éteintes et les autres ne font plus que survivre. Bien sûr, certains ont su tirer leur épingle du jeu. Les vampires par exemple, ou les démons, qui peuvent malmener les humains comme ils le souhaitent, puisque plus personne ne tente d’assurer leur protection ».

Elle évita délibérément de mentionner les lycans, préférant encore garder pour elle certaines de ses opinions.

« Donc oui, il y a énormément de démons dans la région. Pas seulement dans la région remarquez, ils sont présents un peu partout. Mais il y en a beaucoup par ici à cause de… »

Elle jeta un coup d’œil autours d’eux, plus pour donner un effet dramatique à ses mots que par réel souci de sécurité.

« …la villa de l’Impératrice. »

Un silence pesant fit place à ses mots, comme si a nature alentours s’était tue à la simple évocation de ce funeste lieu.

Nombre de messages : 31 Age : 37 Date d'inscription : 24/10/2006

Plus Zalaa parlait des démons, plus le regard de Yanos se perdait dans le feu. Il se souvient de certaines paroles de son grand ami mort par les démons. Il ne pouvait pas s'empêcher de répéter la phrase qu'il avait entendue.

« Vous êtes en sécurité pour le moment, mais tu dois devenir plus fort que ça pour pouvoir protéger ce que tu aimes. Un jour, les ténèbres arriveront avec leurs engins les plus simple et les plus féroces. Ce jour la, ta vie changera, j’en ai la certitude… »
A la fin de la phrase, Yanos regarda Zalaa dans les yeux. Son sourire avait disparut, il semblait troublé par cette région. La présence maléfique était bien plus étendu qu’il ne le croyait, et le noyau, se tenait devant lui, ç quelques kilomètres…Yanos n’a jamais vu d’ange, ni autre créature bénéfique…pour lui chaque être peut montrer son côté amical plutôt que son côté bestial…mais malgré tout ça, il devait porter à ce royaume sa marque, la marque d’un combattant perdu, la marque du dragon bleu…

« Cette phrase, mon meilleur ami qui était aussi un de mes montors, me la dit il y a longtemps, mon village fut détruit par une vague de démon, malgré mes efforts, je fut le seul survivant, même Shiron qui paraissait indestructible est mort devant moi, laissant une dernière larme couler le long de sa joue jusque dans ma main… Ce jour la, un dragon est mort, mon ami, mon frère… »

Yanos avait enfin avoué dans la foulé qu’il avait était élevé par un dragon, enfin en parti, car il avait son père et un vieux mage fatigué. Puis, Yanos regarda autour de lui, cherchant un petit réconfort, comme si Shiron se cachait quelque part, mais c’était perdu d’avance, alors, il revenait à Zalaa.

« Je m’excuse de vous parler de moi et de mon passé, mais je ne m’attendais pas que les démons sont partis d’ici pour aller dévaster des contrée aussi lointaine que la mienne… »

Yanos s’intéressa finalement à Zalaa. C’est vrai comment faisait elle pour supporter ? Avait elle quelques chose qu’il la protégeait ?

« Et vous, Zalaa…comment fait vous pour survivre dans un tel endroit ? »

Citation :: « Vous êtes en sécurité pour le moment, mais tu dois devenir plus fort que ça pour pouvoir protéger ce que tu aimes. Un jour, les ténèbres arriveront avec leurs engins les plus simple et les plus féroces. Ce jour la, ta vie changera, j’en ai la certitude… »

Zalaa frissonna lorsqu’il prononça ses paroles, sans bien savoir pourquoi. Il avait soudain l’air si… seul, et triste aussi. Elle frémit un instant, inexplicablement touchée par les sentiments mêlés qu’elle lisait dans ce regard. Il avait tout perdu, et sans doute dans d’effroyables conditions, comment pouvait-il encore avoir la force de continuer ? La lycane repensa à sa propre situation. Après tout, même dans les pires moments, même lorsque la vie vous avait tout pris, il y avait toujours un moyen de se relever. Yanos faisait sans doute partie de ceux qui continuent en espérant qu’une quelconque vengeance pourrait les apaiser. Mais il y avait peu de chances qu’il y parvienne : l’Empire était infesté de démons, tous plus terribles les uns que les autres.

*****

Les paroles de Yanos étaient emplis d’une sincérité touchante, et d’un désarroi que la lycane ne comprenait que trop bien. Elle l’écouta et compatis à sa douleur, tachant de cacher sa surprise lorsqu’il parla d’un dragon. Cela expliquait bien des choses… Comme par exemple les écailles translucides qui étaient apparues sur son corps à l’instant, où même la couleur inhabituelle de ses cheveux. Quoique, qui était-elle pour oser qualifier quoi que ce soit « d’inhabituel » ? Elle-même, selon les dires de beaucoup, était très « étrange » avec sa tenue de guerrière, ses tatouages exceptionnels, ses bijoux hors du commun et, le plus surprenant de tout, son regard fier. Plus personne n’osait avancer la tête haute à présent, sauf les vampires bien sûr. Mais Zalaa n’entendait pas se laisser marcher sur les pieds. Elle avait déjà suffisamment subi par le passé pour savoir à quoi s’en tenir.

Lorsque Yanos s’excusa de ses paroles, elle le reprit vivement :

« Ne vous excusez pas, il est rare qu’un homme ouvre ainsi son cœur à une inconnue. Je comprends votre douleur, mais je dois vous dire que s’opposer aux démons, vampires ou autres espèces démoniaques n’est pas une bonne idée. Tout le monde les craint et vit caché à présent, il n’y a que la résistance qui ose s’opposer au pouvoir, et encore, elle le fait cachée dans l’ombre… »

Elle se préparait à poursuivre ses explications lorsque la question de Yanos la pris de court. Zalaa hésita un instant à répondre. Quelle allait être sa réaction ? Généralement, lorsqu’ils découvraient l’espèce à laquelle elle appartenait, les gens devenaient méfiants, distants, quand ils ne la fuyaient pas carrément. Comme si elle avait une quelconque maladie gravissime, honteuse et pire que tout, contagieuse. Mais après tout, n’avait-il pas été honnête ? Et s’il réagissait comme les autres, et bien elle n’aurait qu’à partir et le laisser finir la soirée tranquille. Comme si l’opinion des autres pouvait avoir une quelconque importance…

« Et bien je…je possède certaines capacités… »

Les mots venaient difficilement, elle s’embrouillait elle-même, ne sachant pas réellement comment s’expliquer. Finalement elle résolut d’y aller carrément.

« Je suis une lycane. Je ne sais pas si vous connaissez cette espèce, sans doute la plus jalousée, rejetée et méprisée de toutes et de tous les temps. Jalousée à cause des avantages incroyables qu’elle procure. Rejetée parce qu beaucoup de lycans se sont mal conduis par le passé et qu’ils effraient la plupart des gens. Et méprisée parce qu’actuellement, les lycans servent d’esclaves aux vampires.
Le tableau que je dresse de ma race n’est pas très glorieux, et pourtant ils méritent bien plus de considération que ça. Seulement beaucoup oublient que notre condition n’est pas toujours volontaire… »

La jeune femme se tût, les yeux perdus dans le vague. Certains souvenirs et certaines opinions remontaient à son esprit, ranimant en elle des émotions plutôt contradictoires. Elle aimait son espèce, lui devant tout, mais ne pouvait se contraindre à faire comme les siens.

« Personnellement, je ne sers pas l’Impératrice, même si c’est risqué. Si jamais on découvre ma « trahison », sans doute me fera-t-on tuer… mais je ne peux me résoudre à obéir à un gouvernement fait de lâches ou d’horribles monstres. Je préfère encore me battre pour survivre qu’abandonner ma liberté !
Et justement, me battre est un domaine dans lequel j’excelle. C’est la seule façon de survivre dans ce monde noir. »

*****

Une fois de plus, ses yeux perdirent de leurs éclats, comme voilés par de funestes souvenirs. C’est alors qu’un bruit discret venant d’un fourêt tout proche la fit sursauter. Elle tendit l’oreille pour en déceler l’origine. C’est alors qu’un hurlement puissant et inhumain retentit juste derrière elle, bientôt suivi par plusieurs autres. Des démons ! Et ils les avaient encerclés !

Nombre de messages : 31 Age : 37 Date d'inscription : 24/10/2006

Yanos s'intéressa et écouta attentivement Zalaa, bien sure, il fut surprit de savoir qu'elle n'était pas comme il l'avait imaginait, mais loin de lui l'idée de la regretter, d'ailleurs avoir un lycane comme alliée et amie était la un avantage de choix, une femme pour apaiser les tourments moral et une guerrière redoutable à ses côtés.
Yanos sentit malgré cela comme une gêne dans les paroles de Zalaa, ne voulant pas enfoncer le clou, mais plutôt à le ressortir, il devait la rassurer sur un point.

« Zalaa, je comprend maintenant pourquoi je ne vous ai pas entendu arrivé, Vous avez la un avantage. Même si votre peuple fait parti de l’empire, vous avez décidé de vivre librement, et c’est ça que j’admire chez vous, vous me dites de me méfier de l’empire, peut être parce que vous êtes dedans et que vous savez comment ça se passe. Je n’ai jamais entendu parlé de la résistance, mais je ne veut plus me laisser faire, et pour ça, je serai capable d’attaquer en premier. J’ai peut être tout perdu, mais je vis pour la dignité de mes parents et de mon ami. Et puis, je viens de rencontrer une personne intéressante que je considère comme quelqu’un à protéger, même si elle est une guerrière doutée. »

Yanos lui sourit joyeusement et poursuit

« De plus, on se ressemble un peu, vous arrivez à vous transformer, alors que moi je me sert de la puissance d’un animal mythique qui m’a offert son âme à sa mort. Je suis ravi de partager ce secret avec vous, vraiment. »

Puis, Yanos leva la tête lorsqu’elle se retourna pour entendre puis voir des démons arriver. Tout de suite, Yanos se met debout et sortit directement son sabre. Ils étaient bel et bien encerclés, Mais Yanos n’avait pas dévoilé une de ses cartes maîtres, la maîtrise de l’eau. Placer un maîtres des flots prêt des mers, et attendez vous à voir une grande magie. C’est pour ça, que Yanos s’approche du bord en gardant bien les yeux sur les démons et la pointe de son épée dans la ligne de mire. Si il se souvient bien, les démons aiment le feu, alors, l’eau devra les éteindre et les balayer.

« Zalaa, faites attention à vous, je n’ai pas terminé de faire connaissance… »

Elle ne savait pas pourquoi, mais la réaction de Yanos lui fit un bien fou. C’est à peine si elle ne lui sauta pas au cou pour le remercier ! Mais une carapace que l’on met autant de temps à se forger ne se brise pas en un instant, malheureusement. Si bien que sa joie laissa vite place à une pointe de méfiance. Comment savoir si il était vraiment honnête ? Il prétendait ne pas connaître l’Empire, mais on leur enseignait à l’école que tout le monde le connaissait, et que le pouvoir de l’Impératrice dépassait même la limite des Mers Eternelles…

C’est alors qu’une phrase, en apparence anodine, la fit sursauter.

« Et puis, je viens de rencontrer une personne intéressante que je considère comme quelqu’un à protéger, même si elle est une guerrière doutée. »

Cela lui rappela étrangement un être qu’elle avait connu par le passé… Un être en apparence détestable, aussi sauvage et sanguinaire que le voulait sa nature de lycan, et pourtant la seule personne qui ne l’ait jamais aider. Un jour il l’avait épargné, et lorsqu’elle l’avait retrouvée pour lui demander Pourquoi, il lui avait simplement dit qu’elle lui avait semblée intéressante et qu’il se faisait un devoir de la protéger d’un monde qui ne lui avait que trop pris. Sur le coup, elle n’avait pas compris, mais faute de mieux, s’était contentée de cette situation. Par la suite pourtant, elle avait appris que même derrière la plus effroyable des apparences peut se cacher un être hors du commun.

*****

Cependant, les démons ne lui laissèrent pas le temps de poursuivre ses réflexions. Conformément à leur lâcheté habituelle, ils étaient une quinzaine contre deux « pauvres » humains assis autours d’un feu. Sans doute pensaient-ils ne faire qu’une bouchée d’eux…

Zalaa ne comptait par leur laisser ce plaisir. Aussi vive et leste qu’une louve, elle saisit son fouet et le fit claquer devant elle. Ses bracelets brillèrent d’une étrange lueur sous les reflets de la lune, juste avant que celle-ci ne disparaisse derrière un écran de nuages. Ces brusques ténèbres faisaient bien l’affaire des démons, pour la plupart noctambules, mais certainement pas celle des humains, dont la vision toute entière dépendait de la lumière. Heureusement pour elle, Zalaa possédait d’autres facultés.

Ses pupilles se rétrécirent subitement et prirent une teinte légèrement jaunâtre tandis qu’un hurlement de loup s’échappait involontairement de sa gorge. Sans doute guidé par ce bruit, deux démons bondirent sur elle, cherchant à profiter de l’obscurité. Mais la lycane enroula son fouet autours des chevilles du premier, le jetant au sol, avant de frapper par son poing fermé le second au niveau du ventre. Un coup aussi sommaire n’aurait sans doute eut qu’un impact négligeable sur un métabolisme aussi résistant que celui d’un démon, mais c’était sans compter sur l’une des meilleures armes de Zalaa.

Au bout de ses phalanges apparurent quatre fines lames de métal, qui pénétrèrent profondément le ventre du démon avant de se rétracter avec une rapidité déconcertante. Personne n’avait pu se rendre compte de ce qui venait de se passer, et pourtant un démon gisait aux pieds de la guerrière, mort.

Les yeux et les narines écarquillées par l’excitation du combat, zalaa réalisa alors que son étrange compagnon ne se trouvait peut-être pas en aussi bonne posture qu’elle. Inquiète, elle le chercha des yeux, et le trouva face à la falaise, le regard plongé dans les flots. Un démon approchait derrière lui, sans doute pour le pousser dans le vide.

Un sifflement se fit entendre, immédiatement suivi d’un claquement sec. Le démon se senti tirer en arrière par une force inconnue. Il se retourna et vit la guerrière acre boutée sur ses deux jambes, les muscles tendus à l’extrême, l’éloignant centimètre par centimètre de l’humain si tentant qu’il tenait à portée de main l’instant d’avant. Il voulut se débattre, mais apperçu alors trois de ses compagnons qui se saisissaient d’elle aux différents points stratégiques. L’un d’eux, un bras passé autours de sa gorge de manière à l’étouffée, lui glissa doucement à l’oreille :

« Ne t’en fais pas ma jolie, on va bien rire tous ensemble… »

Zalaa était sur le point de perdre connaissance lorsqu’elle entendit l’avertissement de yanos.

Nombre de messages : 31 Age : 37 Date d'inscription : 24/10/2006

Yanos regardait les démons se débattre autour de Zalaa. Elle semblait bien plus puissante qu’il imaginait. Un lycan en action, c’est un beau spectacle qui ne faut savourer uniquement si vous êtes dans le même camp. Puis, il remarqua que Zalaa, l’avait défendu d’un démon qui aurait voulu pousser Yanos en bas de la falaise. Mais cet acte, donna une occasion pour les démon pour s’emparer de la femme loup.

En même temps, Yanos trancha quelques démons qui osèrent s’approcher de lui, bien sure, ils n’étaient pas mort sur le coup, simplement blessés. Yanos avait fait exprès de se trouver sur la falaise, près des flots. C’était le moment d’aider Zalaa à son tour.

Il se concentra, en fermant, les yeux, les bras le long du corps et les jambes avec l’écartement des épaules. Deux démons tentèrent de le toucher pour l’arrêter, mais une force étrange semblait les repousser. C’était l’aura de Yanos, En bas, dans l’eau, la mer commençait à s’agitait sérieusement. Puis des vagues de plus ne plus haut grimpaient la falaise.
Yanos ouvrait les yeux d’un coup. Ses yeux étaient bleu lumineux.

« Vague du Dragon !!! »

Il prononça ces mots, pour invoquer un sort. Aussitôt, une énorme vague d’au moins 10 mètres. Dans cette vague, on pouvait voir une silhouette d’un animal mythique fusant vers la falaise. Telle un balai balayant la poussière, la vague déstabilisa tout le monde, sauf Yanos et Zalaa, car normalement, il ne contrôlera pas la vague, mais cette fois, il maîtrisait la zone ou Zalaa était prisonnière.
Yanos redevient normal, et avance aux côtés de Zalaa. Mais quelques choses semblait avoir changé chez lui, son aura était plus la même, comme si une autre nature avait pris le corps de Yanos. Mais c’était tout simplement, le métabolisme du dragon qui était activé. Maintenant, sa peau était aussi résistante qu’un dragon et sa puissance était égale à celui de son ami. Il regarda Zalaa du coin de l’oeil.

« Je ne vous laisserai pas… »

Maintenant, que les démons étaient tous en ligne devant eux, il était facile de repérer leurs mouvements, et surtout, Zalaa et Yanos pouvait attaquer facilement.

La vague fut si soudaine et su puissante qu’elle fit l’effet d’une gifle à Zalaa, même sans la toucher. La lycane écarquilla les yeux, comme au sortir d’un rêve, et regarda un instant autours d’elle, un peu hébétée, les flots qui l’entouraient. Il semblait y avoir un cercle qui la protégeait, et empêchait l’océan furieux de l’emporter. C’est alors qu’elle aperçu Yanos à travers l’écume blanchâtre de la mer : les yeux révulsés, concentrés, il semblait au summum de sa puissance, la peau brillant d’un éclat incroyable. Elle comprit alors la puissance qu’il avait évoqué l’instant d’avant, et la force qu’il dissimulait en lui. Mieux valait se trouver parmi ses alliés que dans le camp de ses adversaires…

Elle en était là de ses réflexions lorsque le démon jusqu’alors accroché à ses épaules (et qu’elle avait à vraie dire oublié) lâcha brusquement prise, emporté lui aussi par la fureur des flots. A présent totalement libre de ses mouvements, elle pouvait observer tout à loisir la puissance de l’océan qui se déchaînait autours d’elle. Jamais elle n’aurait pu imaginer que l’élément eau put être une arme aussi utile… Pour sa part, contrôlant la terre, elle ne s’était jamais réellement intéressée à la mer ou l’océan, mais le regrettait à présent. Et regardait surtout Yanos d’un autre œil.

La vague se calma aussi brusquement qu’elle était venue, et laissa une ligne de démons dépités mais en colère face aux deux humanoïdes. Certains avaient sortis de longues épées, d’autres des dagues ou des boucliers. Dans leurs yeux brillaient une haine et une folie qui firent frissonner Zalaa. Une fois de plus, elle loua le ciel (ou toute autre divinité à l’écoute) de lui avoir permis de devenir lycane, plutôt que de lui avoir envoyer l’un de ces êtres abominables pour la sauver.

A présent consciente des ressources de son compagnon, elle vint se placer à côté de lui, le plus tranquillement du monde, lui soufflant un « merci » discret à l’oreille avant de se mettre en position de combat.

« Maintenant on va rire… »

Son fouet claqua devant elle, tandis que cinq lames acérées sortaient de ses phalanges gauches. D’autres se hérissèrent le long de son bras, jusqu’à l’épaule, formant une arme redouble. Quelques gouttes de sang, et une fugitive image de douleur dans son regard trahirent la souffrance infligée par cet exercice à la lycane, mais ses talents de régénérescence lui permirent rapidement de redevenir maîtresse d’elle-même.

Elle leva le visage vers le ciel, souriant étrangement. C’est alors qu’un hurlement lugubre, assourdissant et effrayant sortit de sa gorge, appelant à la lune pendant plusieurs et interminables secondes. Comme pour lui répondre, celle-ci apparut alors d’entre les nuages, faisant luire les lames de zalaa sous sa sinistre lueur blafarde. Un aboiement immédiatement suivi d’un grognement à peine étouffé prévinrent alors les démons de l’attaque imminente. Mais avant qu’ils ne puissent réagir, la lycane était sur eux.

Nombre de messages : 31 Age : 37 Date d'inscription : 24/10/2006

Yanos n’avait pas utilisé son sort le plus puissant, mais maintenant, il devait attendre avant d’utiliser un autre sort de cette densité. En attendant que son énergie revienne, il décida d’attaquer de front et de mettre en pratique son art du Sabre. Il se mettait dans une positon stable, gardant sa lame devant lui.

Puis, il entendit un hurlement lugubre qui lui donnait des frissons, sur le coup, i les retourna vers l’océan car il ne savait pas tout de suite d’où cela provenait. Ensuite, il avait remarqué le changement chez Zalaa. Elle semblait bien plus féroce que ce qu’il imaginait. Apparemment, les démons allaient passé un sale quart d’heure en compagnie de Zalaa. Etant donné qu’elle s’était jetée sur l’ennemi plus vite qu’il le faut pour le dire, Yanos décida de jouer en stratégie, se mettre à l’endroit ou Zalaa ne pouvait les atteindre, par exemple à quelques mètres autour d’elle.
C’est alors, que Yanos entra en action. D’une vitesse normale mais d’une précision parfaite, il trancha quelques têtes. Vu le nombre d’ennemi, il put éviter quelques coups, mais certaines lames lui tranchaient le dos, mais on aurait dit que les lames se frottaient contre la pierre lorsqu’il touchait la peau de Yanos. Il n’était pas invincible comme beaucoup pourrait le croire, il avait une très grande faiblesse qui ne préférait pas avouer. Durant ses actions, il donna quelques coups de pieds, il se servait de certain monstre pour effectuer des techniques à l’épée. Même des fois, il donna des coup de pied direct qui faisait volait l’adversaire assez loin. Lui, il appelait ça la raclée du dragon.

Après quelques instant, les démons se méfier de lui et n’avait pu autant de crans pour attaquer, c’est donc qu’ils formèrent un cercle assez larges autour de lui. Yanos regardait Zalaa se débattre. Elle avait un autre style que lui, un peu plus sauvage, ce qui était purement normal pour elle. Mais c’était un style que Yanos apprécié beaucoup.

» Balade nocturne...(libre)
» Passage dans l'ombre[libre]
» [Rp libre] Devant les portes de la ville